Page 230224
Le chat me réveille en hurlant à sept heures, je n’ai dormi que quelques heures, le bâtard. Je me lève, parce qu’il ne s’arrête pas. Je l’ignore et je le repousse quand il veut me monter dessus. Qu’il aille dans son coin et qu’il arrête de me faire chier.
— -
Dead Can Dance — Dionysus (2018)
— -
Je n’avais jamais fait gaffe qu’il y avait un album récent. Il est surtout instrumental apparemment. À peu près. Il ne vaut pas les bons vieux disques que je n’ai pas écoutés depuis des lustres. À voir si je les aime toujours ou bien si ce sont de vieux disques poussiéreux d’un autre temps, d’une autre vie. Je ne compte pas garder le disque, il ne me plaît pas tant que ça. Et ça me rappelle un passé révolu qui n’a plus lieu d’être.
Il pleut, je ferai mes courses un peu plus tard, quand la pluie aura cessé vers 10 heures apparemment.
— -
Je vais essayer de ne pas rester énervé par le chat et mon lever trop tôt pour être reposé. On va faire avec, j’ai envie de faire des choses de toute manière, donc je vais les faire. La pluie a cessé. Mais ce doit être une accalmie, je me méfie. Je prends une truffe, je ne suis plus aucune règle, j’en prends n’importe quand, peu importe. Je termine mes réserves. Il me reste une boîte.
— -
J’écoute un shuffle de ma discothèque, je ne cherche pas de nouveaux disque ce matin. J’ai mieux à faire. Je peux faire les courses, je n’ai vraiment pas beaucoup de choses à acheter. Simplement du Coca, du sucre en morceaux, peut-être quelque chose à grignoter pour le soir, selon ce que je trouve, mais ce n’est pas une nécessité.
Je bois un deuxième café peu fort. La truffe commence à faire effet, je suis dansant sur la musique. Aujourd’hui, je vais essayer de faire de la musique pour de bon, pendant plusieurs heures. Je vais enchaîner les truffes jusqu’à ce que je sois bien raide. Moins fumer de weed dans la journée, cela me démotive et je ne fais que contempler sous weed. C’est bien pour quand on a terminé sa journée. Mais pendant la journée, j’ai du mal quand je fume, je ne fais rien, je perds mon temps.
— -
Persefone — Spiritual Migration (2013)
— -
Je me fiche aussi des règles que je tente de suivre concernant la musique que j’écoute. Je mets ce que j’écoute, point. Tant pis si c’est déjà noté, de toute manière. Là, c’est du Metal Progressif, assez agressif quant même. Je commence à avoir du mal à écrire sur mon clavier, les truffes me détruisent bien les fonctions les plus simples.
— -
Je fais mes courses en coup de vent, je trouve à peu près ce que je cherche. Cela me coûte cher quand même. Mais bon, tout est devenu hors de prix. J’essaie de ne pas trop me priver, mais c’est mauvais pour mon compte en banque. Une fois rentré et les affaires rangées, je reste en vêtements de dehors, de vrais habits, pas mon pyjama. Il devrait faire assez chaud ainsi. Sur ce, je ne respecte aucune règle, je commence à fumer un peu de weed, voire un bon bout. Je rentre profondément dans le disque, qui ne me paraît plus aussi mauvais, je comprends pourquoi je l’aime bien quand même.
Je vais faire une sieste, j’ai grignoté des choses sucrées après la weed, tout ce qu’il ne faut pas faire. En même temps, je récupère un peu de ma nuit trop courte, ce n’est pas si mal.
— -
Across Tundras — Old World Wanderer (2016)
— -
Je m’habille normalement, je ne mets pas ma robe de chambre. Je fume du tabac seul à la pipe, je m’empêche de fumer de la weed encore, j’ai fait n’importe quoi ce matin. Et ça s’est terminé au lit avec trop de sucre dans le ventre. Ce n’est pas la weed la fautive, la nuit cela ne me pose aucun problème. C’est la journée, j’ai du mal à me restreindre sur la nourriture. J’ai acheté un paquet de gâteaux, je n’aurais pas dû. Je peux fumer de la weed, mais pas manger ensuite. Cela doit être disjoint. Tant pis, cela retarde d’autant mon assiette de pâtes, ce n’est pas si important.
J’apprends, lentement, à ne rien en avoir à faire des choses en général. Je suis trop souvent affecté par les humains et le monde. Cela devrait me laisser indifférent, cela ne devrait pas me détourner de mon chemin ou de craindre les ombres. L’incertitude du lendemain est la seule qui doit subsister avant l’anéantissement totale des incertitudes. Si l’on est au présent, dans un environnement contrôlé comme le mien, on peut suspendre les affections mentales, elle ne servent plus à rien.
— -
Barishi — Old Smoke (2020)
— -
À 17 heures, sort la saison 28 (et probablement la dernière) de Diablo 3 avant que le 4 ne sorte. Je pense la jouer sérieusement, quitte à passer beaucoup de temps dessus, ce n’est pas grave, je peux me permettre cela, je ne peux pas faire les choses autrement.
Je n’ai pas chaud, je suis habillé simplement avec les Damart en-dessous. Je sens que l’atmosphère autour de moi est fraîche, mais je n’ai pas froid non plus. C’est une drôle de sensation. Je chauffe, mais on n’a jamais vraiment chaud. Peut-être qu’en faisant un peu de muscu, ou de yoga, cela pourrait m’aider. Cela m’aide un peu. J’en bave, je ne m’entraîne pas assez. Et je n’ai pas envie de ressortir dans le froid glacial qui s’abat de nouveau sur la ville. Je mets en marche le PC, cela chauffera aussi un peu et je fais les mises à jour nécessaires avant la sortie de la saison 28.
— -
Mon hoodie sent encore un peu comme la maison de Manu, ce qui est assez désagréable, je n’aime pas vraiment l’odeur de leur maison. J’ai toujours eu du mal avec les odeurs de maison. Cela m’incommode fortement, depuis toujours. Et puis, c’est être hors de son propre territoire, de sa propre odeur, ce qu’on croit qui ne sent rien, alors que si, fortement. Je fais un repas, mais froid et pas grand-chose. Et je ne prends pas de sucre non plus. Je vais me faire un café tiens, ça me réchauffera.
Je devrais faire une sieste si je joue beaucoup d’heures cette nuit. Mais comme j’en ai fait une forcée ce matin, je ne sais pas si j’arriverais à dormir maintenant, je ne crois pas. J’ai juste grignoté, je suis gavé de café aussi. On verra. Je viens de prendre mes médicaments, cela peut changer les choses.
Je termine pour la deuxième fois de suite le disque en cours, je m’en imprègne. Il est mieux que ce qu’on peut penser à une première écoute. Hop ! Disque suivant.
— -
Valley of the Sun — Old Gods (2019)
— -
J’écoute aussi deux fois le disque en traînant sur internet bien éclaté. Je suis prêt à jouer dans une heure, ce sera bien. Je joue jusqu’à trois heures du matin, je suis fatigué, je vais me coucher. Les voisins font la fête, Techno à fond, ils s’en battent les flancs ces débiles, de déranger tout l’immeuble, parce que les autres doivent entendre aussi. Quelle bande de débiles profonds.
top↑