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J’ai des mails de Lucile ce matin, que je lis pendant le café clope du réveil. Elle se couche tôt et se lève tôt en ce moment. Plus que moi, ce qui est quand même beaucoup. Je réponds à ses mails tranquillement avec du café. Mince il est terminé. Il faut que j’en achète aujourd’hui.
Je fais les courses, ce n’est pas très agréable et cela coûte cher avec le café et la litière du chat qui me ruine. Au Carouf, les gens ne sont toujours pas sympas. Mais j’ai pris ce dont j’avais besoin, pas besoin de chercher plus loin. Je ne sors plus de la journée, il n’est pas encore 10 heures, mais je commence direct à fumer un bon bout de weed. Quel bonheur. Je mets de la bonne musique dans mes oreillettes, bien fort, et je me laisser couler.
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Elder Druid — Golgotha (2022)
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Farsot — Faillure (2017)
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Je me fais un café de plus avec une roulée que je ne fume qu’à moitié en fait. J’essaie de rester raisonnable. Je pense que je ressortirai après une sieste, quand je serai moins high. J’ai envie de manger des gâteaux et je n’ai plus de Gerblé, ce qui est grave. Je bloque un bon peu, mais c’est très bien ainsi.
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Free Ride — Free Ride (2019)
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Il est déjà 13h30. Je fais la vaisselle, je me prépare des pâtes, comme d’habitude. On a beaucoup échangé avec Lucile, ce matin, surtout sur sa maman. Et j’ai déjà beaucoup fumé de weed. Après le repas, ce sera la sieste bienvenue et on reprendra les choses ensuite.
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Garganjua — Towards the Sun (2020)
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Je sors de sieste, j’aurais pu rester plus longtemps au lit, mais j’avais envie de me relever. Ma première pensée va pour Lucile. Comme ce matin.
Il faut que je nettoie la caisse du chat et que je descende la poubelle, mais je suis bête, je viens de fumer un gros bout de weed, je n’ai clairement pas la foi pour me bouger les fesses. On verra dans un moment, les éboueurs passent assez tard en général. Et puis peu importe. Je lave, après mis la litière dans la poubelle et si les éboueurs sont passés, je ferme bien le sac pour ne pas que cela sente. Et je peux le descendre demain. Ce n’est qu’une question de moment où j’aurai le feu pour faire tout ça. Pas tout de suite et je refuse d’être esclave de l’heure, comme je le suis en général. Je regarde toujours l’heure, comme si je comptais les minutes avant ma mort.
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Avant, dans mon système de publication que j’ai codé, il y avait (il y a toujours) une place pour les liens. Parce qu’à l’époque, on faisait tourner les bons liens. Ce n’étaient pas des applications ou des réseaux sociaux, on les fabriquait entre nous. C’était intéressant. Cela n’existe plus.
J’ai profiter de la caisse du chat pour tout faire, la lessive, l’étendre, je suis sorti à la bonne heure, mais je n’ai pas osé aller à la supérette prendre quelque chose de bon, je suis trop high pour gérer une conversation normale.
Je me demande toujours si cela sert à quelque chose de mettre les choses les moins intéressantes, mon écriture automatique sans idées, ailleurs, à garder chez moi, je ne sais pas. C’est illisible mon truc. Quand j’en relis un, je m’ennuie sec.
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Glassing — Twin Dream (2021)
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J’ai dormi je ne sais pas combien d’heures, de temps, mais je me suis réveillé à minuit en comprenant que je ne m’étais pas couché pour la nuit. J’ai comaté sous weed probablement pendant des heures. Cela va me décaler, mais je n’ai pas besoin d’être calé, je m’en fiche. Ma seule rencontre humaine sera le 28 avec Manu. Et si je ne suis pas calé, ce n’est pas grave. Je dormirai au besoin. Je vais voir le psychiatre à la base, juste avant qu’il ne parte en vacances, je prendrais un rendez-vous pour dans trois mois, je n’ai pas envie d’aller à Cognac tous les mois. Audrey ne va pas être contente, mais je n’aime pas sortir de chez moi, c’est comme ça. Tous les médicaments et drogues du monde n’y changent rien.
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Je reprends les choses différemment. Je viens de fumer de la Blueberry, celle qui a mis si longtemps à grandir. Et bien elle est très forte, comme dans mon souvenir, elle cloue au fauteuil et se trouve être la compagne parfaite pour une sieste. Les yeux se plissent, tout devient flou, mon corps est lourd, mon esprit suit les méandres de la musique de drogués.
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Goblinsmoker — A Throne in Haze, A World Ablaze (2020)
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Je suis super high, je vais jardiner un peu, la première pousse ne me plaît pas, elle pousse mal, j’ai peut-être raté une germination de la Runtz. J’en ai une autre graine au besoin, ce n’est pas grave si je dois recommencer. La nouvelle weed, probablement une Blueberry donc, m’a massacré, je suis dans un état de high vibrant dans tout mon corps. Je me fais un café, un rien attire mon attention pleine et entière.
Je me dis que je devrais peut-être publier différemment. Ne plus mettre tout mon charabia de journal sans intérêt. Je pourrais ne noter que certaines choses, pas forcément le journal, je ne sais pas, cela dépend aussi, il faut que je puisse taper n’importe quoi quelques part, dans un fichier de base sur mon Mac. Un déversoir à banalités et répétitions. Je devrais faire ça.
Mais je me sens super bien là, je suis au cœur de la nuit, je tape ce que je veux, aussi vite et vide de sens que je veux, ce qui n’est pas vraiment compatible avec un journal quand on y réfléchit. Ce n’est pas le même exercice. Donc je vais garder l’écriture automatique dans Notes, des notes sans importance donc. Je n’en tirerai que ce que je trouve pertinent. Mon site sera moins un journal, plus des images je pense. Il faudra mettre la source j’imagine alors. Je ne sais pas, on s’en fiche un peu. Je suis tellement high il faut dire. Et je tape tellement vite sur mon clavier, comme libéré.
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Hawkeyes — Last Light of Future Failure (2019)
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Bien psychédélique ce disque que je ne connais presque pas. Je suis dans un moment de grand high, je tape donc des bêtises ailleurs pour ne pas polluer le site qui va changer je pense. À l’origine, je triais, disons que je ne notais pas tout, surtout à cause du fait que j’écrivais sur du papier, à la main. Je ne copiais que des choses déjà écrites à la main ailleurs, dans mes carnets. J’avais une exigence quant à la qualité de ce que je souhaitais partager. Puis avec le temps, j’ai fini par être high et ne plus vouloir m’ennuyer à trier, ni même à réfléchir. Il faut prendre en compte les changements. Je pense que le temps est au changement.
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