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Je me couche hier soir bien avant minuit, j’étais bien cuit. Je passe donc une nuit assez longue, même si je me lève avant sept heures ce matin. Mes rêves étaient moyens, mais j’arrivais à m’en sortir. Après se lever aussi tôt aura forcément des conséquences sur mon repos pendant la journée. Je ne fais jamais ça, de me coucher largement avant minuit. Mais j’étais complètement raide de la journée truffes et weed.
Maintenant, je suis plutôt réveillé, même si je pense que j’aurais pu dormir plus, les lampes ne sont même pas allumées dans mon jardin. Je me suis levé automatiquement, j’aurais pu me laisser tranquille encore un moment. Mais le rêve n’était pas très agréable donc je n’ai pas forcé dessus, j’ai décidé de me réveiller pour de bon.
Je cherche de la musique électronique qui me plaise. Ce n’est pas facile, la plupart de la musique électronique ne me plaît pas.
Échanges avec Lucile qui se lève juste pour un moment et va se recoucher derrière. De mon côté, j’attends une heure pour Carouf et les boissons. Peut-être un peu de nourriture, je ne sais pas. Pas certain, je n’aime pas la nourriture qu’il y a dans le Carouf. Je préfère la nourriture de la supérette, même si les frigos ne sont pas assez froids. Il y a quand même de la nourriture que je ne peux trouver qu’au Carouf, mais j’achète rarement de la nourriture.
J’écoute un disque genre IDM des années début 2000. Ça passe plutôt bien, mélange d’Ambient et de choses plus rythmées. Mais la musique m’endort un peu quand même. C’est un peu fait pour, mais ce n’est pas facile de rester les yeux ouvert, surtout que je dois attendre encore une heure avant de pouvoir sortir. Ensuite je rentre, je fume, je bois un Monster et je vais probablement me recoucher, je me suis levé vraiment trop tôt. Non, dans l’ordre, ce sera prendre un Monster, me coucher, me relever et fumer de la weed. Je pense que c’est la meilleure des choses à faire. Ne pas fumer avant de dormir, cela gâche du high, je n’aime pas ça en période de disette. Je vais même juste faire les courses et me coucher directement. Pas envie de faire traîner les choses. Déjà, c’est chiant que le Carouf ouvre à 9 heures et la supérette encore plus tard.
Je me suis préparé pour sortir, mais je dois encore attendre trente minutes, ce qui me fait bien chier, j’ai envie de dormir, malgré les cafés.
Aller faire les courses m’a un peu réveillé. J’ai du Monster, j’ai quand même fumé un peu de weed, la journée commence bien. Il fait chaud, mais je mets quand même ma robe de chambre. Le Monster me donne froid. Encore une dizaine de minutes avant que le disque ne se termine. À la fin du disque, je vais me coucher bienheureux, c’est ça le meilleur. Bon, je gâche un peu de weed, mais c’est aussi ce qui donne un bon sommeil profond et long.
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Je me relève à 13 heures, j’ai bien dormi, profondément, je rêvais de révolution. Je nettoie le fauteuil plein de poils de chat, c’est bien épuisant et difficile, à la main. L’aspirateur n’est d’aucun secours dans ce genre de situation. Les poils de chat ne se délogent qu’à la main, avec une brosse. Il restera la moitié du canapé et c’est encore plus difficile sur ce type de tissu, pas de bol. Pour l’instant, le chat dort dessus. Il est 14h30, je me fais quelques pâtes pour me nourrir, mais sans grande faim. Je boirais bien un autre Monster, mais je le garde pour un peu plus tard, en début de soirée. Là, j’en reste à l’eau pétillante. Parce qu’après mon repas, je vais me coucher à nouveau. J’ai besoin de repos en général. Je serai bien au lit. Je suis toujours bien au lit. Et après m’être nourri, il est encore plus facile de dormir. Des siestes dans tous les sens aujourd’hui, ce qui ne me dérange pas.
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Je me réveille paisiblement, Lucile m’a envoyé un petit mot pendant ma sieste. Je lui réponds et je commence à fumer de la weed, il est presque 17 heures, c’est le moment. J’écoute le dernier album d’Amplifier, je n’ai pas fini de le décrypter, les temps sont pétés, les mélodies aussi. C’est vraiment un disque compliqué. Mais je vais l’écouter pendant un bon moment de toute manière. Genre tous les jours. Je m’ouvre mon second Monster de la journée, j’ai mes écouteurs sans fil, donc je peux me promener dans l’appartement. J’en profite pour nettoyer les poils de chat du canapé, ce n’est vraiment pas facile et pas nickel, jamais. Bref, c’est comme ça. J’ai enlevé le plus gros, c’était fatiguant. Le disque avance, toujours mystérieux, les mélodies commencent à rentrer. Mon Monster est terminé, il fait bien chaud, je suis même en assez petite tenue, je me sens bien.
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Candlemass — Sweet Evil Sun (2022)
Epic Doom Metal depuis les années 80.
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longforoblivion.tumblr.com
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Je n’arrête pas d’éternuer parce que je bois un café tout chaud. Il est 18 heures, je me pose un peu. Mes écouteurs se rechargent. J’ai mis mon casque filaire, donc c’est plus fidèle, mais j’aime les deux.
Je suis bête, plus j’achète de Monster, plus j’en bois. Je ne peux plus me laisser une canette pour le lendemain, je bois autant de canettes que j’en ai achetées le matin. Donc là, je bois mon troisième Monster, ce qui ne doit pas être trop malin niveau santé et cela coûte aussi de l’argent, mais j’ai de l’argent puisque je n’achète pas de choses chères depuis longtemps. J’attends que mes parents soient à l’aise dans leur appartement. Si quelque chose merde, je n’aurai plus d’aide de leur part et ce sera tout de suite plus chaud. S’ils sont limites niveau argent, j’ai des économies pour me débrouiller seul. En plus, je n’ai besoin de rien en réalité. N’importe quoi serait probablement de trop.
Je vais caresser le chat. Puis je fume un peu de weed pour relancer la machine, il est presque 19h30. J’ai bien assez fait de choses aujourd’hui. Pas besoin de chercher plus. Je me détends jusqu’au coucher, possiblement tôt, puisque j’ai tendance à faire ça en ce moment, sans le chercher réellement, juste comme ça, cela arrive.
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Sundrifter — Visitations (2018)
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Je bloque sur TouTube, des trucs intéressants, mais pas déprimants. J’en ai suffisamment des choses déprimantes dans la vie pour en ajouter d’autres par-dessus, auxquelles je ne peux rien faire en plus sinon subir. Je ne m’occupe pas de ce qui est subi, je m’occupe de ce sur quoi je peux agir.
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