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Je dors suffisamment longtemps, mais les rêves que je fais ne sont pas agréables. Je me fais réveiller par le voisin, il n’est pas encore 9 heures. Il pleut beaucoup et il va faire ce temps toute la journée, plusieurs jours de suite d’ailleurs. Toute la pluie qui manque se déverse sur les sols tellement secs que l’eau ne pénètre pas dedans et se contente de couler.
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À dix heures, je me fais un deuxième café bien fort, je fume un coup, léger, mais je n’ouvre pas le rideau, j’allume même la lampe tellement il fait sombre et mauvais. J’écoute à nouveau le dernier disque d’hier. La pièce met du temps à se réchauffer et je suis bien habillé pourtant, je ne devrais pas sentir le froid encore présent dans le séjour.
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Je mange un biscuit en écoutant de la musique électronique. Je suis désormais détendu.
Une journée dans laquelle je ne vais rien faire, sinon me reposer. Je dois juste descendre la poubelle de bouteilles en plastique ce soir, mais rien d’autre finalement. Je vais bien chauffer et je ferai des siestes bien agréables dans le canapé. Je déserte la chambre qui est trop froide et que je ne désire pas chauffer plus que ça.
Je ferme les yeux et je me balance en rythme sur mon fauteuil, qui n’aime pas du tout ça. Il est bien défoncé et abimé puisque je passe tout mon temps dessus. Je n’ai pas assez investi en plus dans le fauteuil. Cela coûte cher un bon fauteuil de bureau.
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J’ai fait une sieste dans le canapé parce que j’étais fatigué. Je me réveille à midi, mais il ne fait pas bien chaud, je vais augmenter le chauffage. Même après de la musculation, j’ai encore froid, le sommeil sans doute. Je me colle sur le radiateur, je prends de la chaleur, cela me fait du bien.
Je décide de faire mes pâtes, il est 13 heures. J’ouvre le rideau, il fait un peu plus clair et la pluie a cessé. J’écoute plusieurs fois un disque, mais je ne sais pas si je vais le garder ou pas. C’est pour cela que je dois l’écouter plusieurs fois, parce que les premières écoutes sont toujours bien insuffisantes pour se faire une bonne idée d’un disque.
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Everest Queen — Murmurations (2022)
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Je mange mes pâtes à l’arrache, comme d’habitude. J’écoute le disque à nouveau, mais dans Apple Music. Je vais le garder. Il m’aura fallu trois écoutes pour trouver ce qui me plaisait dans ce disque.
Le soleil montre même le bout de son nez, juste un petit peu. Je passe un moment contre le radiateur, à regarder par la fenêtre les gens qui vaquent à leurs occupations. Ils font des choses, c’est nécessaire, je ne fais pas partie de ce monde-ci, qui est tellement absurde je trouve. La vie rend les gens malheureux, il est très difficile de trouver des gens qui sont heureux. Tellement que l’on pense que cela n’existe pas.
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Vais-je faire une sieste de plus dans le canapé ? J’en ai bien envie mine de rien. Je mets un auto play après le disque, comme ça la musique se poursuivra sans limite, dans le même style. Un style que je n’écoute en général pas. Je ne connais pas les groupes qui vont suivre, comme un pan entier qui était dissimulé.
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Je me réveille de ma sieste à 15 heures, même si j’ai un peu bougé pendant la sieste, ce n’était pas d’une traite. J’avais froid, j’ai froid, pourtant il ne fait pas froid et je suis bien habillé, mais j’ai cette sensation, à ne pas bouger. Je vais me faire un café, cela me fera du bien. Je suis bien réveillé, j’écoute un disque non nécessaire, mais pourquoi pas. Je fais des squats pendant que le café se prépare. Je reprends un peu de chaleur, avec le café, c’est suffisant ensuite. J’ai légèrement fumé au réveil, ce qui aide aussi un peu. Je me sens détendu. Je n’avais pas besoin de ce café, mais il reste bienvenu pour la chaleur.
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The Beast of Nod — Multiversal (2021)
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Ce disque n’est donc pas vraiment puissant, mais c’est du Technical Death Metal, c’est surtout bon du point de vue des instruments, qui sont joués avec une extrême dextérité.
Il fait assez chaud maintenant, j’ai changé de radiateur, je viens de remplir ma machine à vape, je ne vais plus bouger de mon fauteuil pendant un moment, jusqu’au moment où je déciderai de fumer pour de bon, ce qui n’est pas le cas pour le moment.
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Il est 17 heures, je ne fais rien de ma journée étrangement. Je ne sors même pas. Je me repose, je me laisse aller lors de promenades mentales sur internet. Je n’ai pas envie de voir des gens. Je veux juste rester seul et glander tranquillement. Comme il est 17 heures, la journée est déjà terminée, je vais commencer à fumer sérieusement, sans que cela ne me fasse dormir. J’allume au passage la lampe du salon pendant que je fume. Le chat vient me voir et me grimpe ensuite dessus. Je commence à être un peu high, pas tant que ça quand même. J’ai passé une journée assez clean, dommage, je n’ai rien fait de ce moment clean. Comme quoi je suis autant, voire plus productif en étant high. C’est contre-intuitif mais c’est comme ça. J’avais oublié mes médicaments de l’après-midi aussi. Je prends tout à la fois. Le chat part, il ne se passe pas assez de choses pour lui, bien que je le caresse régulièrement.
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Waingro — Mt. Hood (2015)
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Dans une heure, je descends la poubelle jaune remplie de bouteilles en plastique. Je suis bien dans le disque de Stoner/Doom, un peu Punk, que je ne connais pas vraiment bien qu’il commence à dater.
Je vais me tondre la longueur de ma moustache, qui pousse beaucoup plus vite que ma barbe bizarrement, en plus, ma barbe est toute pourrie en général, avec des trous, maintenant des poils blancs, bref, la barbe n’est pas vraiment une bonne idée. Je ne me raserai jamais, mais la tonte est nécessaire. Si je ne fais rien, ma moustache ressemblera à celle de Nietzsche.
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Orchid — The Mouths of Madness (2013)
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Bon vieil héritage de Black Sabbath. Ils assurent en live d’après mon expérience, après j’étais peut-être chanceux.
Il est l’heure de finir de remplir la poubelle et de la sortir. Je fais ça, il pleut et il fait froid, brrr. Je fais tout en courant ou presque. Toujours pas de voisins.
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Je joue à Diablo jusqu’à 21h30, je pense que je vais mater ma série ou bien un film, un truc tranquille. Comme je change de bureau, le chat peut se mettre sur moi alors il est heureux, assis sur moi. J’écoute encore un peu le disque en cours, que j’avais délaissé pour de la musique électronique, que je préfère quand je joue à Diablo, une sorte de transe.
Le disque se termine, je fais deux ou trois choses nécessaires, je fume un peu plus, beaucoup plus, je rentre dans la nuit profonde désormais. Ce bon moment sur Diablo me donne vraiment envie d’être en juin pour la sortie de Diablo 4. Je vais attendre le début normal du jeu, je ne pense pas payer pour un accès anticipé, même si cela ne coûte pas grand-chose, mais c’est une question de principe, savoir être un minimum patient. Et je sais que souvent, je ne le suis pas.
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Mount Hush — Mount Hush (2020)
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