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Je me couche à une heure, mais je me réveille à trois heures avec mal au ventre. J’ai trop mangé, surtout trop tard, avant de dormir et ça me file des aigreurs dans le lit. Alors je me relève et je vais attendre que ça passe en buvant de l’eau pétillante qui aide bien normalement. Je suis encore endormi et éveillé à la fois, c’est assez étrange.
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Goya — 777 (2013)
Excellent vieux disque de Doom, pur plaisir.
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Il est cinq heures, je bloque sur mes affaires de lecture. J’ai plusieurs choix, c’est assez compliqué, surtout que je ne vois pas bien de près. J’ai envie d’utiliser mon iPad pour lire ce que je n’ai pas dans ma bibliothèque. Il existe une série de 10 livres, dont je n’ai lu que les trois premiers. Et ils sont bons, c’est de la SF bien propre. Je vais voir si je peux les lire sur mon iPad. Il fait un peu froid, j’ai mis le chauffage. Au petit matin, cela reste frisquet dehors.
Je me recouche et je dors jusqu’à 9 heures. Un peu limite comme temp de sommeil, mais je ferai des siestes au besoin.
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Ma commande, mes commandes d’Amsterdam mettent un peu plus longtemps que d’habitude, apparemment c’est du côté de la Poste que ça traîne à prendre en charge, probablement à cause des grèves. Il faudra que je sorte pour acheter de l’eau et pour acheter une seringue à la pharmacie. Je vais aller au Carouf, puisque c’est à côté pour m’acheter l’eau. Je vais m’acheter aussi du soja. Ce sera tout je pense, je mange beaucoup trop, je me mets à diète sévère. J’essaie de nouveau d’arrêter les Monsters, j’y étais parvenu à un moment, c’est donc de l’ordre du possible.
Je me fais un café, je pense que mon ventre est de nouveau en forme. Quelle mauvaise nuit ! Mais c’est terminé. Je vais siroter mon café tout chaud, peut-être que j’en boirai deux avant de sortir. Je ne suis pas pressé. Même si j’aimerais que les choses avancent en général plus rapidement. Les chose à faire sont claires et simples. Je n’ai pas besoin de chercher trop loin. Ensuite, je lirai dans la journée sur mon iPad parce que c’est le meilleur endroit et que la musique peut aussi passer par là. Sur mon canapé, ce sera parfait.
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Je phone ma mère (c’est toujours son phone qu’on utilise), mais elle est à la gymnastique. Elle me dit d’appeler mon père, ce que je fais, parce que je suis un peu inquiet pour lui, car il perd la forme. Il continue vaillamment à bricoler et faire des choses, mais ce n’est plus comme avant. Il faut que je m’y fasse. On verra bien comment ils sont quand j’irais dans un peu moins de deux mois. Ce sera probablement canicule de bâtard, mais on fera avec, je commence à me ficher un peu de l’été. Tant que je peux être high, tout passe.
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Je sors, je vais à la pharmacie pour remplacer ma seringue qui me sert à doser les nutriments de la weed qui pousse. Ce n’est pas idéal, mais c’est déjà pas mal. Ensuite, j’achète au Carouf de quoi boire. J’ai craqué pour le Monster, mais il est sans sucre. Il a pris dix pour-cent d’augmentation en un jour, sympa. Bref, j’ai deux jours de boissons, ce sera de fait, pas besoin de sortir demain matin. J’ai fait les choses importantes. Je n’ai plus qu’à me laisser aller. Il est 11h22, je fume un bon coup de weed. Cela me fera probablement dormir. Je dois essayer et réussir à ne plus manger, juste des miettes, pour maigrir, je suis toujours trop gros.
Je n’ai aucune raison de me rabougrir quand je suis high. Je peux être glorieux, ouvert, le corps déployé. Je m’y emploie et j’essaie de trouver une certaine habitude dedans. Mes ça fait des lustres que je n’ai pas tenu une pose correcte. Mon mal de dors me donne ça. Je fais avec.
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Quicksand —Manic Compression (1995)
Du bon Rock de 1995, ça se sent que c’est de cette époque. J’écoutais même avant cela. Genre en 93, un truc que j’avais trouvé par mes propres moyens, personne d’autre n’écoutais ou ne connaissait ce groupe. Le disque de 93 est encore meilleur. Ils sont toujours présents aujourd’hui, avec un grand trou de discographie. Ils font toujours de la bonne musique en ce moment.
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Bon, je me prépare mes pâtes. Ça, j’ai encore le droit en général. Une fois par jour, cela suffit. Pas besoin d’autres choses pour mon repas. Ensuite, j’imagine qu’une sieste s’en suivra, comme d’habitude. Je ne sais pas. Je fais une sieste, mais je ne dors pas vraiment, je suis dans un demi-sommeil. Ce n’est pas grave, c’était quand même agréable. Je me relève, je prends mes médicaments. Je lance un disque que j’aime mais dont je me rends compte qu’il n’est pas dans la discothèque de Spotify.
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Ancestors — In Dreams and Time (2012)
Très Prog et psychédélique, voix masculine et féminine, j’aime beaucoup. Tous leurs disques.
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Le chat est sur moi. Je le caresse un moment, il traîne sur moi nonchalamment. Il va bientôt repartir j’imagine, il baille, ça sent mauvais quand il baille sous mon nez. Voilà, il est parti en sautant comme un malade. Je vais fumer, j’en profite pour décrasser un peu l’intérieur de la pipe qui commence à se boucher. Je me fais un café, c’est une très bonne idée.
Écrire plus, je ne sais pas. Écrire autre chose ailleurs, peut-être. Je ne suis pas inspiré du tout. Il y a ceux qui sont employés par les Milliards et il y a ceux qui ont été employés par ces derniers. Il existe trois statuts et je pense que le personnage pourrait être un psychiatre et un autre un vendeur de drogues. Cela pourrait être pas mal de mélanger les deux histoires dans un monde dématérialisé, mais je n’ai pas d’histoire pour le moment. Juste des images.
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Il est vrai que je n’ai rien de plus à avoir. J’ai déjà beaucoup trop. Je vais me faire posséder par mes affaires, si ce n’est déjà pas le cas. La drogue, les choses que j’ai déjà, au pire des livres, mais rien de plus. Il faut tenir le plus longtemps possible comme ça. La musique pourrait être du Pink Floyd à Pompéi, mais moderne.
À propos de drogue, mes deux paquets viennent d’être pris en charge par la Poste. Ils seront chez moi dans deux jours. Ils assurent à Amsterdam. Oh le gros morceau de 20 minutes !
À la fin, je vais jouer de la guitare, ce sera bien ! Je suis motivé. Je termine mon café et c’est parti. Je fais tout pour moi, parce que j’ai toujours peur de devoir partager mon identité avec des gens. Je ne pourrais pas être un vrai musicien, parce qu’il faudrait que je me montre au monde et je déteste ça. Cela vaut pour tout, pour l’écriture aussi. Je joue donc de la guitare, de ma vieille, mais pas vraiment longtemps, j’ai les ongles un peu trop longs c’est désagréable.
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Bloodiest — Descent (2011)
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Je lance une lessive, pendant que j’y pense, parce que c’est le bon moment. J’étends le linge ensuite, puis je suis fatigué alors je vais me coucher jusqu’à 19h30, ce qui est beaucoup, mais j’étais claqué. Cela va mieux maintenant.
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Domkraft — The End of Electricity (2016)
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Disque excellent. J’aurais dormi beaucoup aujourd’hui et ce n’est pas une mauvaise chose. Se reposer à fond est toujours bienvenu. Le chat a bien sûr sauté sur l’occasion pour me grimper dessus et demander sans arrêt des câlins. Je ne peux pas le faire en permanence. Cela me stresse déjà de savoir qu’il va bientôt mourir, je lui passe tous ses caprices, il mange autant qu’il le veut, il va où il veut, je suis toujours gentil avec lui, même quand il fait des bêtises. Je ne peux pas faire beaucoup plus. Je ne suis pas non plus son grattoir ou son jouet. Je le fais descendre parce que j’ai mal au dos dans la soirée à le couver et passer au-dessus de lui pour écrire ou faire n’importe quoi sur mon Mac.
Il est 20h40, je n’ai toujours pas fumé plus, j’ai mis à jour un truc pour jouer de la musique, j’ai bien galéré pour trouver le truc à télécharger. Je n’utilise pas beaucoup ce plugin, mais il est toujours utile.
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Kampfar — Profan (2015)
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La vie réelle est quand même bien pourrie mine de rien. Les gens courent en plus affolés dans tous les sens. Ils ne réfléchissent pas à la merde à laquelle ils sont liés déjà. Je survole le monde, du haut de mon high puissant et je ne lui laisse pas l’opportunité de me faire du mal.
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