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Je dors jusqu’à 05h30, ce qui est suffisant, pour une journée peut-être sous le signe du plombier et peut-être à régler mon problème. Je n’y crois pas trop cependant. Je ne sais même pas si le mec va se montrer puisqu’il m’a posé un lapin la dernière fois. On s’en fout de toutes ces conneries, ce n’est pas moi qui ait de l’eau qui tombe dans mon appartement. J’ai juste le problème de pression, mais j’ai fait avec jusque-là, je peux continuer et harceler le propriétaire.
Je me fais mon café clope avant 6 heures. Ensuite, je repars sur la vape.
Mon chat va mieux, il s’est réhabitué à ma présence et à mes activités, il ne me harcèle plus en pleurant chaque fois qu’il me voit. Il me monte encore beaucoup dessus cependant, je l’accueille avec plaisir malgré son poids et sa taille exceptionnelles. Mais il ne m’a pas réveillé, cela est arrivé tout seul, je ne sais pas pourquoi à 5 heures, mais je m’en fiche.
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High On Fire — Electric Messiah (2018)
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Quel plaisir de se lever dans la nuit profonde, de n’avoir fait qu’une belle sieste, j’ai mis les lampes à weed, pour rattraper le retard de lumière de la semaine écoulée. Il faut que je donne des nutriments aujourd’hui tout en plantant la Runtz. On verra cet après-midi si le plombier est passé.
À 7 heures, je fais les courses à la supérette, nouilles asiatiques, yaourts, je prendrais la compote plus tard à la supérette, un autre jour. Juste ça et des boissons encore et toujours. Regarder quand même s’il y a du café Longo simple, meilleur que celui que j’ai actuellement qui est trop fort avec du Robusta dedans. Enfin, je m’en fais quand même un deuxième pour la peine et me motiver à sortir pour l’ouverture du Carouf.
J’écoute assez définitivement Spotify et non plus Apple Music on dirait. Je devrais laisser tomber l’abonnement AM, il ne me sert à rien et tant pis pour le Lossless, c’est lent, cela ne me plaît pas. On verra si je le reprends plus tard ou pas du tout. Je pense que je peux me débrouiller sans, c’est moins propre Spotify, mais c’est ultra véloce et agréable pour la navigation, les recommandations, les sorties de disques etc. D’ailleurs, nous sommes vendredi, nouvelles sorties alors que je n’ai pas fait les autres, tant pis, ce n’était que du Digital et rien de spectaculaire. 06h30, je vais prendre mes médicaments. J’ouvre le rideau du séjour de la fenêtre qui ne s’ouvre pas à cause justement du rideau fait à l’arrache avec mon père la dernière fois. Le jour se lève, pas encore de soleil qui m’atteint, cela met un moment pour passer au-dessus de l’immeuble à l’Est. Les fenêtre Est et Sud pour la cuisine sont ouvertes. La météo dit pas plus de 23° degrés aujourd’hui, ce qui est fort agréable.
Je suis quand même un peu dans les choux de n’avoir dormi que quatre heures, mais ce n’est pas grave, j’avais fait une très grande sieste dans la soirée, on va dire que c’est un matin normal finalement. Le disque est terminé, je repars sur du shuffle, à moins que non, je devrais m’occuper des nouveautés. Bah, j’ai bien le temps, je n’ai pas trop envie d’écouter de Digital pour le moment. Je ne m’occupe que de l’Analog.
Je fais les courses comme un chef, bravo à moi. Je rentre fatigué, le sac est lourd avec toutes les boissons. Je m’ouvre un Monster, miam, sans sucre, mais excellent. J’ai décidé de n’en avoir rien à foutre, je n’achète rien pour me faire plaisir, autant en profiter pour manger et boire ce que je désire sans limitations diverses.
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The Sword — Gods of the Earth (2008)
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Le plombier est censé passer dans trois heures, je ferais peut-être une petite sieste dans le fauteuil avant qu’il n’arrive. Le Monster est excellent, mais il ne sert à rien pour me réveiller. Je suis trop fatigué pour que cela ne fasse le moindre effet de boost. Je dors dans le fauteuil plus d’une heure, je me réveille de bonne humeur, je fume une roulée, je ressors le Monster que je n’avais pas terminé tellement j’avais sommeil. Là, cela devrait aller. Je mets mon hoodie, parce qu’il fait froid avec la fenêtre de la cuisine ouverte. Je n’ouvre même pas celle de l’Est, il fait vraiment trop froid. Il fait 17° à neuf heures, ce n’est pas beaucoup, mais je ne vais certainement pas m’en plaindre, un été comme cela, j’en rêve. Je mets même mon hoodie, comme lorsque je suis sorti ce matin. Merveille de la nature un temps comme ça. Le plombier est censé passer dans une heure, on verra bien. Je ne sais pas ce qu’il veut faire au final, démonter les chiottes ou pas, en tout cas je vais le harceler sur mes problèmes d’eau.
Je me fais un café meilleur, celui que je préfère en fait. Cela va mieux me réveiller. Je garde mon casque pour écouter de la musique, le gars n’est pas censé arriver avant 10h30, je m’en fous s’il ne respecte pas les horaires et si je ne l’entends pas sonner, s’il sonne, il a peut-être un pass, je ne sais pas, je ne comprends rien du tout à cette histoire de plombier, c’est du grand n’importe quoi.
Je me fais un bon café, une roulée, je fume à plein temps maintenant, merde… Plus qu’une demi-heure si le gars est ponctuel, mais je ne pense pas qu’il le soit, il doit être sur d’autres chantiers en même temps.
C’est l’heure et je suis prêt. J’ai mis un peu d’huiles essentielles pour la clope et l’odeur de la weed de la chambre. J’ai pris un seresta, c’est l’heure après tout, même si je ne prends pas le reste que je me réserve pour plus tard. De toute manière, je peux abuser du seresta, j’en ai toujours trop. Mais bon, je ne suis pas vraiment stressé je dois avouer, je me sens plutôt serein. Cela me fait un peu chier que le gars vienne, mais ce n’est pas vraiment grave. Je m’en fiche un peu, il fera ce qu’il a à faire et ne m’embêtera plus ensuite. Sauf s’il règle mon problème d’eau à moi, je ne sais pas s’il en sera capable, ni pour le reste d’ailleurs. Comme prévu, le gars est en retard, en tout cas pas en avance. Le retard n’est pas énorme, mais cela abonde dans mon sens, il ne sert à rien de donner des heures à un gars comme ça.
Putain, il ne vont pas démonter les chiottes, le gars, pas aimable du tout, veut déplacer la vasque et le meuble qui sont scellés contre le mur de ma chambre. Ils sont bien capables de péter le mur de ma chambre, avec ma weed qui pousse, ça me fait chier c’est terrible. La seule bonne nouvelle, c’est qu’il va changer le régulateur de pression d’eau dans les toilettes pour que j’ai de la pression normale dans mes robinets. C’est la seule bonne nouvelle. Le fait de péter la salle de bain est la mauvaise nouvelle. Et cela va traîner comme ça en plus pendant des lustres. Bref, ils partent, je ne fume pas au cas où ils reviennent, mais apparemment non. Il y avait le bijoutier avec, qui est bien embêté parce que cela ne résout rien du tout pour lui. Ni pour les voisins du-dessous.
Je décide de prendre 3 grammes de truffes, on va dire que c’est une journée truffes, j’en ai plein, autant jouer avec. Je les avale, je prends un Coca bien frais, j’ouvre de nouveau tout l’appartement pour le frais et les odeurs, je suis en hoodie parce qu’il ne fait que 20 dehors à midi. Je mets mon casque de musique, je ne veux plus en entendre parler de toutes ces choses. Il faudra peut-être que je nettoie un peu la salle de bain si les choses tournent ainsi.
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Les truffes commencent tout juste à faire effet, pas énorme, juste trois grammes, ce n’est pas beaucoup. Putain j’ai froid en fait avec le vent. Les truffes ne m’éclatent pas, mais elle me détendent bien. Je dois prendre mes médicament par-dessus. Je prends mon temps pour les médicaments, rien ne presse, j’ai pris un seresta, c’est le principal. Nous y voilà, les truffes commencent à bien faire effet, le temps de la digestion parce que je les ai avalées sans les mâcher. Cela me relaxe de plus en plus, j’ai appelé mes parents pour leur dire, ils tentent de me rassurer. Bref, je ne suis pas encore sorti de l’auberge. La musique et les truffes me consolent, comme toujours. La drogue, la musique et les ruminations écrites. Il est midi, mon ventre grogne, c’est normal, je me suis levé tellement tôt ce matin et je n’ai encore rien mangé depuis hier. Ah, je suis bien high, les yeux mi-clos, je me fiche désormais de ce qui se passe. Je me fiche qu’ils détruisent tout, je me fiche qu’ils voient mes plants de weed, bien que je puisse mettre le grand dans le placard le jour où il fera les travaux dans la salle de bain. Oui, on va faire les choses tranquillement, mais je déteste tellement quand des gens viennent chez moi, surtout ce gros débile de plombier qui est juste venu voir sans rien faire du tout.
Putain je suis raide, je n’ai plus non plus l’habitude des truffes, ça tape plus fort que ce que je pensais. Au moins, je n’ai pas envie de tabac, c’est toujours ça de pris. Mon Coca que je sirote dure longtemps, la musique me prend dans ses bras, j’ai mon casque qui me tient chaud et qui a un son plus fidèle que les écouteurs. Je ferme tout, je vais prendre une bonne douche cet après-midi, bien chaude. J’avais oublié à quel point c’est bon les truffes à dosage restreint, à mi-dosage en fait. Je me prépare des nouilles asiatiques, c’est bien suffisant pour un repas de midi, pas la peine de se faire chier. Je peux ressortir au besoin pour la nourriture, sous truffes, contrairement à la weed qui peut être déclencheur de crise de panique, tellement je suis raide dans ces cas-là.
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Je vais manger et me coucher pour une bonne sieste au lit, j’en ai bien besoin. La fatigue et le high me prennent violemment. Je dors jusqu’à 14h31, un bon sommeil réparateur. Restera la douche à prendre. Je suis toujours high aux truffes. Je vais me fumer une roulée après avoir pissé. Je laisse ouvert à 23°, je n’aurais pas souvent l’occasion d’avoir à mettre mon hoodie pendant l’été et ça aère la clope, vu que je fume comme un pompier.
Lucile me demande comment ça s’est passé avec le plombier je lui ponds un gros pavé explicatif. Elle essaie de mettre à jour son CV, mais ça ne passe pas aujourd’hui malheureusement. Elle a les chatons, cela va la réconforter à coup sûr. Et la musique, et la bière, les bonnes choses de la vie. Moi je monte un peu plus haut en fumant au-dessus des truffes, rien à foutre. En fait, la truffe plus la weed, c’est vraiment bon je trouve. La weed balance un méchant high et la truffe vient détendre derrière, de relaxer, de se moquer de tout ce qui peut nous ennuyer. Je me fais un bon café bien comme il faut, parfait et je vais planer dans les hauteurs des nuages pendant les prochaines deux heures.
Je devrais prendre une grande douche ce soir, donc bientôt, ou maintenant, peu importe, rapidement quoi. Je me lave les cheveux pour une fois ou alors non et je teste les limites du corps humain. Je pense que je vais faire ça. La douche expédiée, même avec le peu d’eau qui sort. Au moins, je le mets très chaud, ça fonctionne, cela pourrait être pire. Les drogues, c’est ce qu’il y a de mieux pour faire des choses consciemment, ce qui n’est pas intuitif comme idée. Je prends mes médicaments en plus du reste, je m’ouvre une canette de Coca sans sucre. La Techno tape dur dans mes écouteurs, je voyage super bien. Il est étonnant de voir à quel point quand on est en sevrage même d’une semaine sur la weed, elle est vraiment plus puissante quand on reprend, c’est drôle. J’avais tendance à fumer une tonne ces derniers temps. Bon, il y a les truffes aujourd’hui aussi, en moyenne dose, mais ce passage chez mes parents m’a fait un reset de toutes les drogues, ce qui est parfait, je m’enfonçais dans les limbes des excès avant de partir. Je suis super motivé, je nettoie la caisse du chat, je range tout le recyclage qui traîne partout dans un sac jaune à sortir mercredi prochain malheureusement, il n’y a qu’un seul jour pour les poubelles jaunes. Mais je suis content, c’est plus clean ainsi.
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Dwellings — Little Garden (2023)
Groupe bizarre que j’aime parfois, étrange, ce n’est pas du tout mon style…
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Ce qui est bien, c’est que je n’ai pas faim. Je marche à la nourriture minimale. Pas besoin de plus. J’ai perdu du poids bizarrement chez mes parents, probablement parce que la valeur nutritionnelle était bien meilleure.
Je ferme les fenêtres, j’ai un peu froid, pourtant avec ma polaire, il faut dire qu’elle est complètement élimée. Je lance une machine de linge, pendant que je tiens une super motivation. Je m’ouvre un autre Monster, rien à foutre de les payer et ce que cela peut faire sur le corps, c’est trop bon ces merdes. J’ai fumé une demi clope, puis je me suis ravisé, je dois arrêter de fumer tout le temps du tabac, sans pipe en plus. La pipe, cela sent moins mauvais quand on la fume. Le papier, c’est ce qui pue bien dans les cigarettes roulées je trouve. Le chat mange puis me monte sur les genoux. Petit moment entre nous, collés. Puis il monte sur le bureau et passe sur le canapé pour se coucher. Je mets une petite laine, j’ai froid. Et le Monster gelé n’aide pas.
Je fais une très longue sieste, je me réveille juste un peu avant que Lucile ne m’appelle pour qu’on discute du chaos en ce moment, bien chaud à Grenoble notamment. Cela m’a fait du bien de l’entendre, mon amante. J’espère juste qu’elle reste attentive et se méfie un peu en ce moment, parce qu’il ne reste plus aucune règle, surtout la nuit. Je sais qu’elle n’aime pas qu’on s’inquiète pour elle, mais moi je me fais quand même du souci, elle est tellement importante pour moi.
Il est déjà 22h30. Le temps est passé très vite, j’ai dormi plus que de raison, mais ce n’est pas grave, parce que je manquais de sommeil, terriblement.
Il est 00h40. J’ai fait des choses dans l’appartement, étendu mon linge (pas trop tôt) et je ne sais pas quoi d’autre, ce qui est bizarre. Je débouche ma pipe traditionnelle et je fume de la weed et du tabac dedans. Je n’y suis pas habitué, au moins cela ne sent pas mauvais le tabac pur. Ce sont les feuilles qui font que cela agresse le nez. Je sors la bouteille de Coca neuve. Content de voir qu’elle a un vieux bouchon traditionnel, les autres je suis obligé de les casser tellement cela me saoule. Je m’élève rapidement, je désire aller au plus simple dans la gestion de la musique. Je ne sais jamais si j’ai mis la pochette ou non d’un disque. C’est chiant. Je ne vais mettre que le nom de la musique, pas son image. Les images viennent de mon vieux Tumblr que j’ai remisé dans un coin perdu.
J’écoute un shuffle aujourd’hui, peu d’albums découverts, beaucoup de musique électronique, rien à noter donc. Je vais mettre quelques images.
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La musique s’égrène, le pays est en proie au chaos, il est deux heures, je ne suis pas fatigué, mais bien high. Je bloque beaucoup, je me laisse aller au farniente, à la langueur. Je suis complètement perdu dans les dates, les jours. On est la nuit du 30 au 1er, on passe à samedi. Je vais passer le weekend décalqué, je dors n’importe quand, j’écoute de la musique à fond tout le temps, c’est magique. Au moins, j’oublie les histoires de plombier de merde. On verra la suite plus tard. Je recharge mes écouteurs, je passe au casque de qualité, la différence est certaine, même pas en Lossless puisque je suis sur Spotify. J’ai viré les apps Apple auxquelles je préfère d’autres apps de remplacement. Je préfère les autres car elles sont moins interactives mais possèdent plus de fonctions.
Je vais nourrir et abreuver la plante géante, elle n’en finit pas de fleurir. Je lui donne les nutriments. Je me rends compte que j’ai oublié dans l’histoire de planter la Runtz auto. Demain on dira. Je descendrai la… la lampe. La vache, je suis ultra raide. On s’approche de trois heures. Je bois un énième café, j’ai la tête penchée à droite, comme souvent quand je suis dans les hauteurs. Des sons me font remonter des souvenirs diffus. Je me pose des questions auxquelles je n’aurai jamais de réponses. Je commence à avoir faim, signe que ce serait bien l’heure de se coucher quand même.
Je vais me coucher pour une durée indéterminée. Demain, je ferai mes courses et je planterai la Runtz. Bien.
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