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Je me réveille assez tard. Nous sommes vendredi. Je pars jeudi prochain. Je vais acheter de la vape, des médicaments et des boissons, cela devrait suffire. Bien sûr je prends tout sauf les médicaments, parce que j’ai bien pris le sac recyclable et tout, mais j’ai oublié mon ordonnance, je suis débile. J’irai demain dans ce cas, je n’ai pas envie de ressortir. Bon, c’est à faire avant de partir en Ardèche, mais je ne suis pas à quelques jours près.
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The Ocean — Holocene Instrumental (2023)
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J’ai les fenêtres ouvertes pour refroidir l’appartement. Mais cela fait du bruit dehors. Alors je mets mes écouteurs avec réduction de bruit et tout cesse immédiatement, parfait. J’hésitais à prendre deux truffes de plus, pour éviter de fumer trop pendant la journée, mais je suis déjà bien high. Cela suffit pour le moment.
Quelques images me feront du bien, je ne vais pas sur Twitter exprès, je repousse l’heure, c’est tellement malsain Twitter. Mais les infos se trouvent souvent là. Bon, j’ai regardé vite fait. Ce n’est pas intéressant de toute manière. La triste réalité internationale.
Je décide que la journée sera un peu sous le signe de la truffe, j’en prends trois grammes en tout, juste de quoi être bien relaxé.
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Church Of Misery —Born Under a Mad Sign (2023)
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Ce groupe japonais n’avait rien sorti depuis longtemps j’ai l’impression. Ce ne sont presque jamais les mêmes musiciens à part le bassiste. Dommage que la voix change surtout. À un moment, ils avaient le meilleur chanteur, dommage qu’il soit parti.
Mes trois grammes de truffes par dessus la weed me démontent bien, je me sens nager dans l’air. Comme si l’air avait une résistance aussi grande que l’eau. J’ai un mail de Lucile qui se lève sur mon mail et qui est contente, ce qui m’enchante. Je vais fumer une pipe de tabac simple. Tant pis si je fume du tabac cet été. Je crois avoir fait la même chose l’an dernier.
J’ai faim à cause de la weed et de l’heure, mais je n’ai pas faim à cause des truffes, cela fait un drôle de mélange, mais je ne me sens pas de manger des pâtes maintenant, pas du tout. Et j’ai déjà mangé des biscuits plus tôt.
J’ai plein de choses intéressantes à faire quand je rentrerai d’Ardèche, pour faire passer l’été dans de bonnes conditions, même s’il fait trop chaud, je devrais pouvoir m’en sortir par des activités paisibles, pas forcément malines, mais tranquilles et souvent intéressantes quand même. La question est, pourquoi ne fais-je pas déjà ces choses ? Souvent, c’est par manque de régularité, j’ai une chose à faire et ça me fait décrocher de ce que j’étais en train de faire et qui était agréable.
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Numidia — South Of The Bridge (2023)
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Je ne sais pas vraiment si j’aime ce nouveau disque d’un groupe que je ne connais qu’à travers un album dont le souvenir m’échappe. Je pense que cela signifie que je devrais passer à la suite. Oui.
Je mange finalement mes pâtes, ce qui m’emmènera probablement vers la sieste musicale de l’après repas. Petits mots doux échangés avec Lucile et je dors pendant bien plus longtemps que prévu, mon esprit me disant de continuer à dormir et à rêver.
Je tombe sur un truc de 4 heures d’Ambient, je me dis, passons, puis finalement non, je vais écouter tranquillement, sans que ce ne soit quelque chose de très prenant. On va rester dans la contemplation de toute manière.
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J’écoute donc de l’Ambient, ou similaire. Je regarderais bien un film, mais je trouve toujours que la musique est plus importante que n’importe quel film. Donc j’écoute de la musique, je bois de l’eau pétillante assez fraîche, rien ne vient gripper la journée. Ah si, j’ai eu une conversation de cinq minutes avec Jack qui voulait savoir ce que je faisais, ça tient en quelques lignes, c’est vite vu. Cela faisait des mois qu’on ne se disait plus rien. Mais elle finit toujours par revenir et me demander de la rassurer la plupart du temps.
Mais bon, je reviens à mes affaires. J’ai terminé de regarder les nouveautés, ce n’est pas énorme cette semaine, même si ce n’est pas trop mal. Très peu de bonne musique électronique, que des trucs que je n’apprécie pas, dommage.
J’écoute de nouveau le disque de la liste de transferts entre SPO et AM.
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Khemmis — Deceiver (2021)
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Je me suis coupé le majeur gauche avec de l’aluminium de la boîte de médicaments. C’est un doigt nécessaire pour jouer de la guitare, donc je ne peux plus. Je ne suis pas certain que j’aurais joué de toute manière. Je vais prendre un gramme de plus de truffes, je fume une pipe de tabac derrière, je caresse le chat tranquillement qui vient me voir sur le canapé. Maintenant, il va probablement dormir dessus et laisser encore plus de poils que j’ai tant de mal à enlever. Bizarrement, je monte aussitôt, je mets le disque en Lossless puis il se termine, glorieux. J’enchaîne sur le Viking Metal, toujours dansant.
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Amon Amarth — Deceiver of the Gods (2013)
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Je pense que je vais me faire un café, ce sera bien, je n’ai pas énormément pris de caféine aujourd’hui, donc c’est le bon moment.
Je vais nourrir et arroser mes plantes. L’une d’elle sera peut-être récoltable le jour avant mon départ, je ne suis pas certain. Mais globalement, je ne pense pas manquer de weed, alors j’en fume un peu sans me poser trop de questions. C’est une affaire qui ne me posera probablement pas de problèmes, j’anticipe un manque qui n’arrivera pas. Donc tout va bien, je ne me stresse pas pour des choses du futur. Cela reste du futur, autrement dit du rien. Je préfère plonger dans la musique bien high pour le moment et je me fiche du reste.
Le mieux dans le fait d’être high, c’est de mettre de la musique dans son casque et taper n’importe quoi sur un clavier. C’est le plus succulent des mets de la vie pour moi.
Je vois l’heure, je me dis que c’est le bon moment pour descendre la poubelle, nettoyer un peu la caisse du chat pour jusqu’au départ où je lui en mettrai une neuve pour la semaine, Régis n’aura pas à s’occuper principalement de ça. Je ne m’attendais pas à ce qu’il fasse aussi attention au chat. Bref, je suis rassuré. Donc je fais ma poubelle complète en plus des crottes de chat et je descends le tout dans la rue. Je peux à peine sortir de l’immeuble, le caviste casse les couilles avec ses soirées de braillards qui se prennent pour des bourgeois. Bref, je remonte, je n’aime décidément pas les gens, quand je les regarde, ça me dégoûte. Je remonte vite, j’ai terminé mon café, je repars sur l’eau pétillante et je me sens à nouveau pétillant de même.
Je regarde deux films qui se suivent dont j’avais vu le premier, mais dont les souvenirs étaient enfouis au plus profond de mon crâne.
Lucile m’appelle, elle est bien cramée. Elle va se coucher et on se dit qu’on s’aime parce que c’est le cas.
Je n’ai pas vraiment sommeil, mais je pense que je vais me coucher quand même, même si je me réveille au milieu de la nuit, ce n’est pas important. Je peux m’endormir high en musique par exemple, ce sera très bien ainsi.
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