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Je me lève un peu avant huit heures. Je ne suis pas de super humeur. Lucile espère encore pour la chatte, moi pas trop, mais de toute manière la chatte n’avait pas une belle vie. Sa vie était un enfer avec Théo. Elle était toute pelée de s’arracher les poils, blessée à force de se gratter. Elle n’était contente que lorsque j’allais m’occuper d’elle. Ils ne s’en occupaient pas vraiment de leur côté. Manu un peu plus puisqu’il est à la maison, mais Audrey n’arrêtait pas de l’engueuler parce qu’elle ne faisait pas les choses qu’il fallait. Bref, si ma chatte est morte, elle est bien mieux là où elle est. C’est juste super triste, mais c’est tout.
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J’écoute les sorties de disque de vendredi. Je me suis occupé du chat dès le réveil. Le survivant malgré son âge très avancé et sa tumeur. Pour l’instant, il reste en forme donc je lui laisse vivre sa meilleure vie. Je ne lui refuse rien. À moi non plus. Je me vautre dans les psychotropes, c’est le meilleur de la vie. J’ai fumé très tôt ce matin, en même temps que mes cafés, c’était parfait. Je me sens juste bien.
Nous sommes un samedi. Je n’ai rien à faire du weekend, je peux ne pas sortir si je le veux. J’ai commandé encore des truffes, mais des Valhalla, elles étaient à moitié prix. Cela me fait un high puissant pour toute la journée, donc autant en profiter pour réduire la consommation de weed et en avoir assez pour l’été. L’une des Blueberry se met à pousser à une vitesse folle et avec des grandes feuilles alors qu’elle a végété pendant longtemps. Le problème, c’est que je ne pense pas pouvoir récolter avant de partir chez mes parents pour ce plant. C’est la merde.
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Vraiment de la malchance pour les vivants, humains, animaux, plantes, cette année. C’est une vraie plaie.
Je dois prendre une douche à un moment, rapide, sans me prendre la tête à me laver les cheveux. Je ne suis pas si sale que cela, mais quand même.
J’écoute une heure de mix de House / Techno. Ça passe bien je trouve. Il faut dire que je suis complètement en-dehors du monde et que je me laisse guider par mon high puissant.
Forcément, cela me donne faim et je n’ai que des pâtes. Je me demande si je peux aller acheter au moins des Monsters. Je me lève et je me rends compte que je suis complètement déchiré et pas du tout apte à aller à la supérette. Peut-être plus tard, quand je serai un peu redescendu. Donc je suis condamné à avoir faim. De toute manière, je suis à la diète, je maigris lentement mais sûrement. Je viens de faire de la muscu rapidement aussi, pendant que j’y suis. Ce qui me manque, ce sont les Monsters et les biscuits aussi pour le soir. Peut-être une bouteille de plus de Quézac, mais je ne suis pas sûr de ça.
Je me prépare pour sortir, mais je suis vraiment trop déchiré. La weed doit se mélanger avec le reste des truffes d’hier, je ne suis pas certain de pouvoir. Je prends un seresta de plus, ça aidera, puis je sors vraiment raide de chez raide. Je gère à peu près correctement la collecte de Monsters et de biscuits, dans un état second. Je dois faire la queue alors je commence à stresser, surtout qu’il y a des interactions avec les gens. Et puis la dame sympathique était contente de me voir, moi je tremblais pour mettre mes courses dans mon sac ou pour payer, la bonne panique complètement bête. Je rentre presque en riant de ma bêtise. De ma maladie. Je ris de ma maladie. Voilà ce que donne le high puissant dès le matin. Il est déjà 11 heures, mais je ne redescends pas. Je bois mon Monster sans sucre et je trouve un nouveau disque d’un groupe que je suis depuis des lustres.
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Dozer — Drifting In the Endless Void (2023)
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Le Monster me donne un peu froid, je mets ma robe de chambre, même s’il fait assez chaud, je n’ai pas mon Damart du bas, je suis juste en treillis. Cela a des bons côtés, d’autres moins. Mais peu importe. Le seresta en trop et mon lever tôt me donnent envie de me recoucher. Mais je n’ai pas tant envie que ça d’être dans la chambre maintenant.
Je mange quelques biscuits, ce qui ne va pas aider, mais j’ai un peu faim.
Le disque est vraiment étrange par rapport au Stoner qu’ils faisaient traditionnellement depuis 95. Après plusieurs écoutes, cela doit passer, mais à froid, je ne trouve pas cela bien bon. On verra, je le garde quand même.
Comme j’en ai un peu rien à foutre de tout ce matin, je fume encore plus à 11h30, deux fois le matin, cela fait beaucoup. C’est le but. Je termine mon Monster. Je passerai à l’eau pétillante ensuite.
C’est fou comme je n’aime pas sortir défoncé (et tout court), je panique à mort. Si je suis chez moi, je vis ma meilleure vie donc bon, la différence est notable. Mes doigts sentent la résine de weed. Je ne suis plus mécontent du tout. Les choses sont ce qu’elles sont, autant faire avec.
J’ai réussi à passer le coup de mou, physique et mental. Je suis en bonne condition et je n’ai pas envie de dormir, enfin pas plus que d’habitude.
Je refuse catégoriquement mon repas de la mi-journée. Je n’ai pas envie de manger. J’ai juste envie de boire. Quelques biscuits étaient suffisants pour attendre tard dans la journée, pour prendre mon unique assiette de la journée. Je me fais un thé, mais dans un coup de folie, je mange un demi sachet de truffes Utopia. Alors que je suis déjà raide. Je devrais voler bien haut aujourd’hui. Même si c’est mal pour l’accoutumance, mais je m’en fiche pour le moment.
Échange de mails avec Lucile. Toujours un plaisir.
Mais je suis sacrément raide de weed et les truffes n’aideront pas, au contraire, mais c’est le but. On s’en fout un peu des truffes Utopia, elles ne sont pas assez fortes pour moi. Seules les Valhalla sont correctes.
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Belle performance, je fais la grande vaisselle, en musique, comme d’habitude, je suis fier de moi. Les truffes ont au moins la qualité de couper l’appétit, une bonne chose. Je vais plutôt faire la sieste paisiblement sans manger. J’ai fait des pâtes, mais je n’ai pas envie de les manger, je les garde dans un coin pour ce soir probablement. Ou jamais, on s’en fiche.
Je dors bien, jusqu’à ce que Lucile me dise qu’elle va dormir aussi. Je me lève à 16 heures, je n’ai pas faim du tout, je nourris mes plantes surtout. Puis je mange un bon peu de truffes Utopia, puisque de toute manière je peux le manger en une seule journée, tellement ce n’est pas fort pour moi. Je m’ouvre un second Monster de la journée après la prise. Cela fonctionne un peu, j’ai du mal à écrire et je rigole un peu tout seule bêtement. Ce n’est pas complètement sans intérêt les truffes Utopia, mais ce n’est vraiment pas assez puissant pour moi.
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Hymn — Breach Us (2020)
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Des gens manifestent dans la rue, pour la nième semaine. Les manifestations n’ont jamais cessé depuis le début du mandat du président, avec les gilets jaunes en premier, puis maintenant pour la retraite et que tout le monde le déteste. Ce qui est idiot, ce n’est pas de manifester, c’est naturel, mais le président s’en bat les couilles sévèrement, il vit dans sa bulle, il est totalement hermétiquement idiot. Il dit des phrases creuses que ChatGPT fait même mieux. Bref, à part un coup d’état, je ne vois pas où cela nous mène.
Je prends un peu plus de truffes, je vais finir le paquet entier aujourd’hui, ce sera très bien ainsi. Et je prends mes médicaments de l’après-midi un peu en retard. Je m’en fiche de ce que j’avale ou ce que je fume, je mélange tout, je ne prends pas les bons dosages, je n’en ai tellement rien à foutre.
J’ai ouvert un moment le rideau pour le chat, qui s’est roulé dans une apparition du soleil, mais il est caché maintenant et je préfère être dans le sombre, le chat se lèche et dort, pas besoin qu’il regarde par la fenêtre, il a déjà changé d’avis.
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Ça y est je sens bien tout ce que j’ai pris comme truffes à mon réveil. Je suis bien high, mais pas de la même manière que la weed. Je préfère la weed, c’est plus violent je trouve. Les truffes, c’est la détente, l’absence de stress principalement. Un bon voyage physique quand même, de même que mental. Ce n’est pas fou, mais on se sent très bien.
J’ai froid malgré tout, mais c’est probablement parce que je ne mange pas. Je vais pisser, je jette mes pâtes froides, je ne vais pas les manger, je n’ai rien pour réchauffer, je n’ai pas de four micro-ondes, comme tout le monde. Je devrais peut-être, mais cela ne m’intéresse tellement pas. C’est la première fois que je jette des pâtes, mais c’est la faute aux truffes. Je suis bien raide et aucune bouffe ne pourrait rentrer dans mon corps.
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Stone From the Sky — Songs from the Deepwater (2021)
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Je suis dans un état parfait. Pas besoin de plus, je garde le reste de la drogue pour la soirée, il n’est que 17 heures. Je pourrais pousser avec de la weed, mais ce serait abuser des bonnes choses.
Je vais probablement cesser un peu de boire des litres de Monster par jour. Ce n’est pas malin du tout. Certes tout descend bien facilement, mais cela coûte cher à de telles doses.
Je ne résiste pas à l’appel de la weed de 17 heures, malgré tout ce que je raconte. Je suis tellement addict à la weed, c’est n’importe quoi. J’en ai fumé un tout petit peu, mais avec les truffes, cela décuple les effets.
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Abyssic — Brought Forth in Iniquity (2022)
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Je bloque pas mal. Je pense que je vais bientôt avoir l’alerte pour aller à la douche rapidement en mode sauvage. Je n’ai même pas attendu, j’y suis allé directement, sans chauffage, avec une pression anémique dans les tuyaux. Je suis tout propre, je me dis que je vais faire une sieste d’une heure. Je fais une sieste, mais au temps indéterminé, je me relève à 20h30, probablement une grosse sieste donc.
Je décide de terminer le paquet de 15 grammes de truffes, il m’en reste environ un quart. Je prends la quantité pour deux personnes, mais je m’en fiche. Ce n’est pas si fort que ça.
Une journée entière de truffes, c’est l’occasion de ne plus ruminer sur la mort des animaux, sur les soucis. On oublie tout cela et on se contente de suivre le mood de la truffe. Parfois je pleure de rire devant une bêtise sur Twitter, parfois j’enchaîne tout ce qui s’apparente à de la caféine et je me promène déchiré dans l’appartement. J’ai nourri mes plantes aussi, je l’ai peut-être déjà dit, j’ai la flemme de vérifier.
Le disque, qui est long, est meilleur que ce que l’on pourrait croire. Je rentre bien dedans. Du Funeral Doom / Death Metal. Bien particulier.
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Je sais comment réussir mon jardin début juillet. Je suis au point quand je ne fais pas d’expérimentations, ce que je fais beaucoup trop, et je perds énormément avec toutes les erreurs. C’est tellement dur de faire de beaux plants de weed bien remplis et résineux, de quoi remplir un bocal entier.
Dernier morceau, plus de 18 minutes, le dark s’étend, lentement avec de longs passages atmosphériques.
Je vais faire mon repas de la journée finalement. J’ai faim, il est 20h40 et je n’ai toujours rien mangé à part quelques biscuits ce matin.
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