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Je me lève à 8 heures, je me suis couché très tôt, je n’ai fait que dormir depuis hier, la journée, la nuit, tout le temps. Probablement un effet des truffes et le besoin de sommeil ces derniers temps où je n’ai pas beaucoup dormi. J’ai fait de longs rêves intéressants, mais je ne m’en souviens plus, mais je n’étais pas en position de faiblesse. Je me lève avec un peu la gueule de bois, le chat me saoule ce matin, je me suis levé avec le plaid de mon fauteuil par terre tout déglingué, ensuite le chat me monte dessus et éternue, en mettant plein de gouttes de morve sur mon bureau et il ne veut pas descendre. Je le fait descendre et il me remonte dessus une minute plus tard, sans que je ne le voie venir. Ça me fatigue au réveil alors que je n’ai pas encore fini mon premier café.
À part acheter de la boisson et peut-être un peu de nourriture, mais ce n’est pas certain pour la nourriture, je ne pense rien avoir à faire de nécessaire. J’ai bien passé le balai, l’appartement semble assez propre.
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Je vais faire des courses au Carouf assez rapidement. Mais je dois ressortir pour la vape et pour du café qui n’existe que dans la supérette. Donc je ne me déshabille pas. Je ne fais que boire un Monster. Je garde la musique en marche sur mon phone avec mes écouteurs sans fil pour aller dehors surtout, me couper du monde, sauf lors de mes passages à la caisse. La fille à la caisse du Carouf ainsi que le proprio me reconnaissent et sont tous les deux sympathiques désormais. Donc sortie de nouveau dans trente minutes, acheter la vape parce que c’est Pâques et que ce sera fermé demain et lundi et que je ne désire pas me retrouver sans vape alors qu’il ne m’en reste que peu. Et enfin encore plus d’eau et du café à la supérette.
Je me sens cependant fatigué, je ne sais pas comment je peux avoir envie de dormir alors que je n’ai fait que ça depuis deux jours.
Je ressors donc, Laurent de la vape me raconte sa vie, comme d’habitude, puis je vais à la supérette prendre encore plus de boissons dont du café. Je ne sais pas ce qui sera fermé pour Pâques, ça casse les bonbons.
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Je suis d’humeur médiocre aujourd’hui. Au moins, j’ai fait tout ce que j’avais à faire. Je suis sorti deux fois avant 10h30. Je décide de laisser tomber le reste de ma journée. Je fume un gros bout de weed, je vais me détendre toute la journée et probablement faire plein de siestes.
Je ne pose pas de disque en ce moment, je fais un shuffle de toute ma discothèque sur Spotify. J’aime bien aussi, parce que je tombe sur des disques que je connais peu souvent et j’écoute alors très attentivement chaque morceau.
11h11, je vais me coucher.
14h18, je me relève. Je pourrais dormir à l’infini, j’ai l’impression. J’ai probablement beaucoup de sommeil à rattraper. Après, je n’avais envie de rien ces derniers jours. Là, je me réveille encore, mais cette fois, j’ai envie d’être debout, de faire des choses, même minimales, écrire notamment. Ou écouter les sorties de la semaine, j’ai ça à faire d’intéressant. Je ne me laisse pas abattre, ce n’est pas la question, c’est que le lit m’attire à lui. Mais je suis bien réveillé et je prends un gramme de truffes que j’avale sans mâcher parce que ce n’est pas bon mine de rien. Et je ne vois pas la différence entre mâcher et avaler tout rond. Peut-être que la diffusion dans l’organisme est plus longue, je ne suis pas pressé.
J’ai une réponse courte mais intense de Lucile à la photo que je lui ai envoyée hier soir je crois, oui, au moment de me coucher, plus ou moins, je ne sais plus, je suis perdu dans les jours et dans les heures. Je suis content que ma photo lui fasse plaisir.
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Edena Gardens — Agar (2023)
Un batteur et deux guitaristes si je ne me trompe pas, issus de deux groupes distincts. Purement paisible, psyché et libre.
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Je dois laver la vaisselle, je me rends compte que je n’ai pas mangé aujourd’hui. Ce n’est pas grave. Puisque je suis dans un disque entier, je peux aller m’occuper de cela dans la cuisine. Il fait beau et chaud dans l’appartement, pas besoin du chauffage pour l’instant, je n’ai plus mon Damart des jambes depuis quelques temps.
Et voilà, j’ai lavé la vaisselle qui s’amoncelait. Sans douleur, facilement, avec la musique qui me permet de ne pas trop penser, de me laisser voguer à faire ce qui doit être fait sans trouver que cela soit une tâche rebutante.
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Bientôt 16 heures, je fais cuire des pâtes parce qu’il faut bien se remplir un peu le ventre. Je vais essayer de ne pas faire de sieste derrière, ce qui m’arrive la plupart du temps, mais je ne cuisine qu’un tout petit peu de pâtes. La truffe que j’ai prise il y a un petit moment fait effet, pas désagréable du tout. Je n’ai pas envie de fumer, parfait.
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Je bloque un moment, puis je reprends la weed parce qu’il est plus de 17 heures. J’ai un peu trop fumé en quantité, je me prends un high super sévère, je suis un peu coincé sur mon fauteuil. Comme d’habitude, j’augmente le volume de la musique, comme si la weed me rendait sourd. Ou bien c’est juste que j’ai envie d’écouter la musique dans le détail, sans ne rien manquer de chaque instrument. C’est plutôt cela finalement.
La journée n’était pas vaine, je suis sorti deux fois de bon matin (là, il y a foule avec le bon soleil qui réchauffe). Moi je reste bien caché chez moi. Et puis j’ai fait la vaisselle et mon sol est balayé. Bientôt il faudra que je m’attaque à nouveau au canapé et au fauteuil. Les poils de chat s’incrustent de partout. Personne n’est là pour voir, mais c’est plus agréable d’avoir une pièce de vie agréable.
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Je me prends un high de compétition, je suis obligé de regarder le clavier et je m’égare tout seul dans des pensées et des positions que je maîtrise même pas. J’ai l’impression de ne pas écrire Français, c’est difficile. En plus, le chat me monte dessus, je suis coincé.
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Je reviens à moi un peu avant 20 heures. Je me sens bien. J’écoute de nouvelles choses intéressantes.
L’interface de Spotify est en cours de maîtrise, je suis content qu’ils en aient changée. Elle passe devant Apple Music que je suis à deux doigts de quitter pour de bon avec tous les bugs et la lenteur de leurs serveurs. Bref, je me laisse le temps de m’habituer et on décidera à ce moment-là. Spotify n’a toujours pas de Lossless, des années après l’avoir annoncé. Dommage. Je pense qu’ils préfèrent que les échanges serveurs soient plus rapides. Peu importent les détails, on verra bien plus tard. Pour l’instant, j’écoute chaque nouveau morceau de la semaine avec attention. Beaucoup de musique électronique en Single donc je ne note pas, sinon on n’est pas rendus.
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Une bonne douche directe sans préparation ni rituel, bravo à moi, je pense que c’est l’effet des truffes, je peux faire des choses plus spontanées sans que cela m’angoisse ou me mette mal à l’aise. Comme faire la vaisselle sur un coup de tête, passer le balai, ce genre de choses, alors que je n’en ai pas un énorme besoin et surtout je ne reçois plus jamais personne chez moi donc je pourrais facilement me laisser aller. Mais non. Je peux faire les choses et en profiter tout seul. Tant que la musique est avec moi, rien ne m’arrête.
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Bientôt 22 heures, je fume un peu plus pour aller jusqu’à minuit, je prépare mes médicaments pour dans peu de temps.
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Il est minuit, la vraie nuit. Je n’ai pas sommeil. J’ai bien trop dormi ces deux derniers jours. J’ai envie de nuit debout, j’ai envie d’écrire pendant que la musique frappe mes oreilles.
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Swan Valley Heights — Terminal Forest (2023)
Bien paisible, prog rock.
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Je repense à la complexité. L’abscons que peuvent revêtir les mots et les textes. Je me demande si ce n’est pas une pratique presque impossible. Je bois le nième café de la journée. Je suis au taquet de la caféine avec un Monster en plus. Je vais terminer mon café à deux heures.
Je vais regarder mes graines, l’une est normale, l’autre n’est pas droite du tout, je suis obligé de faire du jardinage chirurgical, on verra si l’opération s’est bien passée demain. Les lampes s’éteignent automatiquement à deux heures.
Je me rends tout à coup compte que je suis fatigué. Cela me prend d’un coup. Je pourrais passer outre, j’ai d’autres choses plus intéressantes à faire. Mais refuser le sommeil, voilà une chose que je n’apprécie pas. Donc je me débrouille pour aller me coucher tranquillement. Je dois prendre mes médicaments, me laver les dents, ce genre de chose, tout fermer dans l’appartement, tout éteindre, tout cela prend un peu de temps.
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