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Je fais une sieste de deux heures seulement, mais je suis debout pour le petit matin avant 7 heures. Mais le dimanche, le Carouf n’ouvre pas à 7 heures, mais à 9 heures je crois. Je ne sais pas si je vais acheter à boire ou non. Et d’autres choses à manger ? Pas sûr du tout je pense.
Je fume une cigarette, la fenêtre de la cuisine est ouverte, il fait froid dehors, c’est bien, j’ai des vêtements chauds et je m’ouvre une canette de Coca sans sucre. Je ne suis plus spécialement high, j’ai suffisamment dormi pour être sur une lame de fond sans problèmes.
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Abyssic — Brought Forth in Iniquity (2022)
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Je sors faire les courses. Je n’achète pas de Monster, je n’achète que de l’eau, des pâtes et du surimi. Je me restreins désormais sur les boissons goût sucré (Monster et Coca) qui ne servent à rien. Je bois de l’eau, c’est très bien ainsi. Comme je fume, ce sera un transfert de budget, mais comme je consomme moins en tabac qu’en boissons goût sucré, je fais quand même des économies. Je ne vais fumer que pendant l’été de toute manière, peut-être même que je vais laisser tomber cette mauvaise habitude même. Ce serait bien. Plus de tabac, plus de mauvaises odeurs ni de soucis de santé. De l’eau pétillante et de la vape, voilà tout ce qu’il me faut. Et bien sûr la weed, comme pièce maîtresse. À la fin du morceau, qui fait 18 minutes, je vais arroser ma plante, mettre la seconde lampe dessus aussi, tout ce qui pourrait accélérer la fin de la floraison. Mais cela signifie séchages foireux parce que des gens passent dans mon appartement, je ne suis plus tranquille chez moi. Cela m’énerve grandement.
En rentrant des courses, j’ai fumé un peu de la weed bidon que j’ai récoltée et en fait elle rend quand même plutôt high mine de rien. Tant mieux, une réserve de mauvaise weed si je me retrouve en disette. Je vais la faire mieux sécher par contre, dans la chambre, peu importe, dans un carton par exemple, ce sera bien oui. Je vais emporter le bocal dans la chambre donc. En fait, il n’y avait pas besoin d’arroser. J’ai juste mis la weed a sécher plus longtemps dans un carton à aérer le plus possible. Je trouve au fond du carton un petit bout de weed de la dernière fois, je le fume, ça monte bien. Je pense toujours que je vais planter la Runtz aujourd’hui. Je veux dire, ce n’est pas une plantule qui me mettra dans la merde si des gens la voient. C’est l’immense pied dont je ne sais que faire pour le moment. Donc planter aujourd’hui. Surtout que j’ai tant de graines à faire pousser. Je pourrais presque faire germer deux pots au lieu d’un seul, la Runtz et autre chose pour tester.
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The Acacia Strain — Failure Will Follow (2023)
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J’ai fermé les fenêtres, cela ne sentait plus ou presque la clope. Je mets quand même de l’encens en route, c’est toujours agréable, cela me rappelle mon adolescence, son bon côté on va dire. Remarque, j’ai fumé déjà deux fois avant 10 heures, donc ça doit sentir la weed, mais je ne la sens même plus tellement je vis dans la weed, entre ce qui pousse et ce qui se fume, les odeurs fortes me sont trop familières, c’est l’odeur par défaut, la weed. J’ai finalement acheté l’objet maudit, la tv pour mettre sur ma table basse et mater des films et des séries ailleurs que sur un écran d’ordinateur. Je ne suis pas fier de cet achat, mais je vais typiquement passer mes journées de canicule devant un écran sans problème. J’imagine que je vais faire une grande sieste après un plat de pâtes à midi. On n’en est pas là, même si j’ai envie de dormir et de manger parce que je suis défoncé. C’est le problème majeur de l’histoire.
J’ai fait une petite sieste d’une heure ou environ, je n’ai pas calculé. Mais il n’est même pas encore midi. Donc c’était une petite sieste, qui m’a fait beaucoup de bien.
J’aime beaucoup le disque qui passe, des morceaux immenses et enivrants, très noirs, lourds, graves. Je m’étais mis en bermuda de yoga, mais en fait il fait trop froid, donc je remets mon treillis, avec le t-shirt rentré dedans et ma polaire toujours fidèle. Tout est fermé depuis longtemps, cela sent l’encens que m’avait offert Manu, à la sauge blanche si je ne dis pas de bêtise, lui qui en utilise souvent quand il masse ou avant. Je me retiens de fumer du tabac, je me fais un café et je vape profondément parce que je suis en manque de nicotine, cette substance de merde.
Je reprends depuis le début ma gestion de la musique, par groupe, voire si j’ai au moins un disque de chaque groupe de ma discothèque pleine sur Spotify, le tout sur Apple Music, en Lossless au casque à fond. C’est croustillant.
Je suis pris par l’envie de jardiner. Je prépare la Runtz, ça prend un bon moment, c’est un peu galère, mais globalement, c’est fait. J’ai aussi nourri la plante géante.
Régis me demande s’il peut passer en fin d’après-midi, je décrète entre 16 et 18 heures, ce qui lui convient. Il faudra que je fasse le chèque, il est déjà 13h30. Bizarrement, je n’ai pas faim, je suis vaguement high, le fait de jardiner m’a réveillé et le temps est passé. Je ne fume pas avant que Régis ne soit passé. Je dois bientôt prendre mes médicaments, je laisse un peu passer le temps pour que je sois encore sous médocs pour récupérer mes clés et payer pour le chat. Là, je vape et je bois un peu de Coca qui reste. J’ai bien fait de ne pas en racheter. Je fais bien de ne pas fumer de cigarette, même si j’en ai très envie.
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Acid King — Beyond Vision (2023)
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Je suis fier d’avoir aussi bien jardiné. Et de n’avoir pas acheté de Monster. La journée se passe bien, j’espère que le rendez-vous avec Régis se passera bien, il n’y a pas de raison mais bon, je suis toujours méfiant, comme personne.
Le disque est très bon, comme ce groupe en général qui traîne depuis longtemps, du Stoner traditionnel. Je finis par fumer une cigarette à la fenêtre de la cuisine, c’est au soleil, c’est désagréable, je n’aurais pas dû. Je ne suis pas satisfait du tout de cette cigarette. Maintenant, de nouveau dans mon esprit, cigarette va de paire avec bière, assis dans le jardin. Penché à la fenêtre, c’est naze.
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Acid Mammoth — Under Acid Hoof (2019)
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Il est 15 heures, je prends mes médicaments et j’écoute le disque et plus en attendant 16 heures pour enlever mon casque audio et mettre les petites enceintes à la place. J’ai bien sommeil, je n’ai pas fait ma sieste, j’en ai besoin, vivement que le gars soit passé, je me sens épuisé. En plus, j’ai mangé plus tôt un petit déjeuner à la place du déjeuner, ce qui donne encore plus envie de dormir. Je m’ébroue, je prépare les affaires pour le rdv, je fais le chèque d’avance, je m’occupe du chat aussi et des médicaments. J’écoute la fin du disque et ensuite je mettrai Portal en fond sonore pendant les deux heures possibles d’attente. Je le mets direct avec la forêt paisible et les oiseaux. Encore 17 minutes avant 16 heures, je ne sais pas s’il passera avant ou après avoir fait son truc en centre-ville. Le plus tôt sera le mieux pour mon sommeil dont j’ai un grand besoin, je n’ai fait qu’une sieste cette nuit.
Bon, il ne faut pas se mentir, mettre Portal en fond sonore m’endort encore plus, je ne sais pas trop ce que je vais faire pour arriver à rester éveillé. Ben voilà que je m’endors dans le fauteuil dont j’ai enlevé le gros des poils de chat. C’est Régis qui m’a réveillé en frappant à la porte. J’ai dormi 45 minutes quand même, la sieste est faite, parfait. Il est vraiment sympa Régis, super souriant, pro à la fois, tatouages sortis, les miens aussi. Je n’hésiterai pas une seule seconde à faire appel à lui pour n’importe quoi relatif au chat, maladies et mort incluses.
Je remets donc le disque en cours qui reste très bon. Je sms Lucile pour le plaisir. J’ai pris trois grammes de truffes, de la White Widow, un tramadol, ça devrait faire un bon cocktail de fin d’après-midi. Je m’ouvre quand même une canette de Coca, cela me rend triste des les voir toutes seules dans le petit frigo. Je finis par faire une sorte de repas, finalement, après tout ce temps, il est 18h38, je suis bien raide, je pense que je vais dormir dans mon lit, bien tranquille, pendant une heure, je n’ai pas envie de plus. Non, je vais dormir dans le canapé en fait.
Je dors deux heures sur le canapé nettoyé le mieux possible, je m’endors alors que le chat me masse avec ses grosses pattes avant. J’ai vachement rêvé, mais je me suis réveillé en sursaut, donc j’ai tout oublié. Qu’il est bon de faire la sieste dans le canapé, bien high, sans même besoin de musique ou quoi que ce soit, de phone, rien, dans le canapé, le chat sur moi et je roupille dans le bonheur.
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Adagio — Life (2017)
Plaisir coupable de kitsch, que je ne peux m’empêcher de kiffer… Tout l’album, merveilleusement composé et arrangé.
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C’est fermé depuis longtemps, je trouve qu’il fait un peu chaud et j’ai envie d’une cigarette avec mon café fort. Je vais ouvrir la cuisine et je vais fumer en mode rien à foutre. Lucile rentre du concert. Son amie de longue date n’a même pas pris la peine de lui dire qu’elle ne venait pas. Médiocre amitié. Mais comme mon amour de Lucile dit, quand il y a la défonce la musique et les chats, tout va bien et nous sommes là l’un pour l’autre. Je fais un selfie avec mon grand plant de weed, je l’envoie à Lucile, j’espère que cela lui fera plaisir. C’est une photo sympathique, je n’ai pas trop l’air éclaté dessus, une bonne chose.
J’en suis à ma seconde écoute du jour de ce disque, je ne m’en lasse pas, il est vraiment bon et je me fiche de comment il peut être perçu, tant que mon plaisir est intact. L’intérêt des truffes pour moi, c’est que cela pousse un peu dehors mes inhibitions. Je n’ai plus peur d’envoyer une photo de moi ou bien d’écouter un disque que personne ne doit écouter. Les truffes, c’est le moment rien à foutre, j’adore.
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Tout le disque est parfait, c’est dingue quand même. Je suis bien comme je suis. J’ai tout ce que je désire, je n’ai besoin de rien de plus. La musique, la drogue, le texte, Lucile, le chat… Je n’ai pas la moindre raison de me plaindre. Je fume une fin de weed un peu violente, c’est bon, j’ai ouvert les fenêtres pour aérer, il commençait à faire lourd dans mon appartement, un peu d’air est nécessaire. Je câline le chat pendant un bon moment. Je vais être vraiment très high dans peu de temps, ça va me tomber dessus comme le ciel.
Il est 21h38 et je n’ai pas l’impression qu’il soit si tard, alors que le jour décline pourtant, que la nuit arrive. Je suis beaucoup moins informé qu’avant, cela ne m’intéresse que peu finalement toutes ces histoires. Je me demande même pourquoi je passais mon temps à m’intéresser à tout au lieu de juste profiter de l’instant. Les discours rationnels qui ne servent à rien, j’en ai assez.
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Aeternam — Heir of the Rising Sun (2022)
Encore du Metal symphonique, typé oriental, j’aime bien.
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22h20. La soirée s’écoule dans la musique, rien d’autre ne vient troubler ma concentration.
Après un bon moment, petite conversation par sms avec Lucile sur les chats et la weed. J’ai mangé un peu de surimi, j’avais faim. J’ai bien envie de dormir après une cigarette que je viens de fumer. Mais il est tôt, 23h20. Je vais me laver les dents et faire une sieste dans mon lit pour bien faire. Cela me fera beaucoup de bien. Lucile me réveille, je n’avais pas mis mon phone en mode nuit, je pensais faire une sieste uniquement de tout manière. J’ai dormi deux heures.
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Aeternam — Al Qassam (2020)
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Je suis encore high des truffes. Je fume une cigarette, j’ouvre la fenêtre, il fait bien froid, c’est parfait, je suis bien habillé. Je m’ouvre une canette de Coca sans sucre, je vais arrêter le Monster, ça c’est bien parti, je n’en ai pas bu aujourd’hui. Mais je vais garder le Coca, c’est toujours un plaisir, simple, peu cher. Voilà qui me va parfaitement. Deux bouteilles d’eau pétillante et une bouteille de Coca, c’est mon pain quotidien. Le reste, ce ne sont que des pâtes ou des choses à grignoter. Ça coûte cher quand même par les temps qui courent et je suis certain que les prix ne baisseront pas pour retrouver le prix avant inflation. Ils nous enculent, pour être vulgaire.
Lucile ne répond pas à mes questions, elle va se coucher, du moins elle me souhaite la bonne nuit. Je vais me coucher un peu plus tard.
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