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Encore un jour férié, les gens ont des weekends de trois jours voire plus. J’espère juste que Carouf soit ouvert à neuf heures.
Hier, je n’ai rien écrit ou presque, je ne sais pas pourquoi, je n’étais pas dans l’humeur qu’il fallait pour cela.
Je me lève vers 07h30, je me suis couché tôt, je me suis réveillé plusieurs fois, mais il était trop tôt en fait. Les lampes à weed ne sont même pas encore allumées. Je suis mécontent de mes plants, si je les perds, ce n’est pas grave, tant pis, je trouve qu’ils font n’importe quoi à ne pas fleurir alors que le temps est déjà passé pour que cela fleurisse. Cela m’énerve, si je dois partir avant en Ardèche, je les laisserai dans la chambre, sans lampes et si cela meurt de soif, tant pis. Et tant pis si le gars regarde dans ma chambre, on s’en fout. On s’en fout un peu de tout. Mes journées à la truffe se passent bien, je dors bien, cela fonctionne bien les truffes. Je vais prendre mon gramme du jour et faire un autre café. En fait, je prends les truffes, mais je bois de l’eau pétillante fraîche, j’ai besoin de fraîcheur ce matin avant de sortir à neuf heures, dans une heure en fait, ce qui est bientôt. Le chat me fatigue. Cela ne sent pas bon dans l’appartement, je ne sais pas si c’est à cause du chat.
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Pet The Preacher — The Cave & The Sunlight (2014)
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Je repars sur du café pour me réveiller. J’ai avalé tout rond le gramme de truffes, je ne l’ai pas mâché, c’est trop dégueulasse le matin. Mais cela fonctionne quand même, juste un peu moins vite, mais je commence à ressentir les effets. Je vais aller faire des courses de boissons et du pain si possible, quelque chose dans le genre.
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In the Woods… — Cease the Day (2018)
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Je me retrouve avec de mauvaises pensées, des pensée de mort. La mort rode autour de moi. Les prochains temps vont être difficiles. Je bois un Monster, je suis fatigué, je me suis levé trop tôt, je pense que je ferai la sieste dans peu de temps. La truffe me fatigue, probablement le fait d’en prendre tous les jours. Ou bien je suis simplement fatigué, ce qui est possible. Je vais au lit, je serai mieux.
Je fais une bonne sieste. Je dors bien quand je me couche. Le fait qu’il fasse chaud dans la chambre ne me dérange pas du tout. C’est de me lever qui me dérange. Je n’ai envie de rien aujourd’hui, même la musique ne m’attire pas. Il commence à faire trop chaud dans l’appartement et l’été n’a pas encore commencé. Peut-être me suis-je encore levé trop tôt. Peut-être que la truffe me fatigue, ce qui est peu probable puisque cela ne me fait jamais cet effet. Je suis juste fatigué de la vie je pense. Et sans weed, la vie est vraiment triste. Je retourne encore une fois dormir un moment.
Je dors jusqu’à 13 heures. Là, le voisin du dessus tape avec un marteaux juste où je dors, je me relève donc, contraint.
Le disque ne me plaît pas, je pense que le groupe ne me plaît pas non plus. Je vais abandonner ce groupe et passer à quelque chose de plus intéressant.
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Purple Hill Witch — Celestial Cemetery (2017)
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Ce disque, bien que plutôt bancal, me plaît tout de suite plus. Même la voix ne m’ennuie pas. Ça fait bien 70 dans le genre, chose que j’écoute par définition.
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Cities of Mars — Celestial Mistress - EP (2016)
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Il commence à faire chaud dans l’appartement pourtant entièrement clos. Cette semaine à 28° devrait pourtant bien passer, ce n’est pas encore l’époque des canicules. Le groupe est bon, je l’aime bien. Je ne connais pas cet EP, mais il est excellent.
Le chat me monte dessus après avoir mangé, comme d’habitude. J’ai toujours sommeil, ce qui est étrange. J’ai vaguement faim, mais ce n’est pas de la vraie faim. Il faut dire que je me suis levé tôt ce matin, je ne sais toujours pas pourquoi. J’ai déjà fait deux siestes. J’ai bien envie d’en faire une troisième mine de rien. J’ai grignoté un bout, je pense que je vais aller dormir. Échange de sms avec Alizée, courts pour les miens, longs pour les siens parce qu’elle passe des examens pour son job de comptabilité. Ça ne fait pas rêver, mais elle est tranquille à la campagne, au frais, je ne m’inquiète pas pour elle. Elle me dit pour la millième fois qu’elle pourra venir me voir, mais elle me dit ça depuis décembre, donc je ne lui fait pas vraiment confiance. Peu importe, je vais aller au lit, ce sera mieux.
Je dors jusqu’à 16h30, je fais un cauchemar dans lequel Audrey me fait du mal. Je lui en veux beaucoup. Elle a toujours été méchante avec moi, oui, méchante, c’est le mot juste. Elle ne sait faire que ça. Maintenant elle essaie de faire en sorte que je vienne chez eux, probablement pour Théo, mais elle aussi, ça lui fait une pause dans le conflit permanent avec Manu. C’est carrément horrible pour Manu, mais bon, il a choisi, comme j’ai choisi à un moment, après je n’étais plus en état de faire autrement. J’aurais dû rester à Lyon, quitter Maya et me faire plaisir pendant encore des années, en étant plus fort. Ma tante m’aurait trouvé un psychiatre, parce que j’étais déjà malade, mais elle m’aurait bien aidé. Et j’aurais pu continuer ma vie de fêtes, de drogue, de femmes, de musique et de culture. J’avais une telle liberté à Lyon, on pouvait tout trouver facilement, la culture était constante, je faisais des concerts de musique, je rencontrais des dizaines de gens… J’ai quitté cette vie tout à coup. Du jour au lendemain, sans en parler à personne. Je me suis encore plus mis dans la merde qu’à Lyon, où je m’étais mis quand même dans des situations louches. Rien que je ne pouvais gérer probablement. J’ai fui la difficulté en pensant que j’avais envie d’une autre vie, simple, alors que pas du tout. Je n’ai pas d’autre vie que la solitude. C’est cela qui me caractérise.
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The Beast of Nod — Cephalopod of Doom (2018)
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Voilà, il est 17 heures, je me permet de fumer de la weed. On fera avec tant qu’il y en a, il faudra aussi finir le hasch, je pense que rien ne sera un problème. Je me fais du souci pour rien, je suis capable de tout dans la vie, je peux augmenter sévèrement mes médicaments d’ailleurs, c’est aussi une possibilité, le temps d’attendre la nouvelle pousse. Ça m’éclate déjà au niveau actuel, si j’augmente, ça peut être violent. Non, vraiment, il faut que j’arrête de m’inquiéter pour toutes les choses. Je dois être bien plus stoïque que je ne le suis. Et je le suis déjà beaucoup en forçant comme un malade. Mais je suis malade, cela ne m’étonne pas tout ça. Oui en fait, peu importent les lignes de temps, je suis malade dans toutes, donc je ne suis pas capable de vivre autrement que par le cœur de ma nature et d’annihiler le reste.
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Spirit Adrift — Chained to Oblivion (2016)
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La vie devient tout de suite plus belle avec la weed que je me suis envoyé au dessus de la truffe, c’est parfait. Je fais même des choses nécessaire comme remplir à nouveau le bidon de vape avec la nicotine et tout. C’est toujours la mort, c’est super dur d’ouvrir les contenants, je me blesse une fois sur deux. Là, je saigne du doigt, un peu. Mais de tout cela on s’en fout parce qu’on est bien high et que tout le monde s’illumine autour de moi, bien que je sois dans une pièce assez sombre, cela brille. Grâce à la weed, j’obtiens de la motivation pour vivre. Je nettoie tout le plant de travail, tout le bordel ou presque, c’est clean maintenant. Ça m’a pris un bon moment mine de rien, mais quel plaisir de voir le plan de travail noir bien propre et tout ce qui s’accumulait dessus à été jeté ou classé. Pour me remercier moi-même de cette tornade blanche à 19 heures, je me fais un Monster au passage. Et je reprends le disque en cours sur le Mac, mais je garde mes écouteurs sans fil. Je perds le Lossless, mais ce n’est pas grave dans l’état où je suis.
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Me voilà catapulté à 21 heures. Je reprends conscience, disons la conscience ennuyeuse, celle qui n’a aucun intérêt. Je pense lire ce soir, je pense que c’est la meilleure des choses à faire. Je regarderais bien une série, mais je vais patienter un peu pour les vidéos, pendant un mois. Je vais être sur Diablo IV de toute manière. Il existe la musique à composer aussi, tout est possible, je me plains toujours de choses qui ne sont pas importantes. Quand je suis conscient, je ne fais rien. Quand je suis élevé, je deviens actif et je m’occupe de choses intéressantes et même de choses ennuyeuses.
Le disque que j’écoute à nouveau est meilleur que les disques plus récents, comme souvent. Je fais deux ou trois trucs, je fume un peu plus, je me mets un disque pour oublier le monde et les humains.
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Automb — Chaosophy (2020)
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Charon’s Awakening — Charon’s Awakening (2018)
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