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Je m’endors après 4 heures, je me fais réveiller par le chat qui se met à hurler à 6 heures vers ma porte. Putain. Juste une sieste. Je ne sais pas si je garde la police par défaut qui se remet automatiquement à chaque nouveau jour, ce qui est chiant si je veux une autre police, alors je pense que je vais en rester à celle par défaut, tant pis, c’est pas ce qu’il y a de plus beau, mais cela reste quand même très lisible, c’est fait pour. Je trouve juste que c’est un peu épais. Mais je pense que je peux m’y faire ou changer de temps en temps. Ce n’est pas si important après tout. C’est du texte brut.
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Devin Townsend — Lightwork (2022)
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Cet album de Devin est ultra kitsch, ce n’était pas lui qui était au mixage et au mastering et le disque est très léger comme son nom l’indique. Je n’aime pas vraiment on pourrait dire. Mais en même temps Devin est un modèle pour moi, donc que je ne rechigne pas à écouter un album récent, double album parce qu’il jette toujours la moitié de ses morceaux, il est ultra productif dans son coin. Il les met en vrac sur un autre disque avec. Ils ne sont pas super propres, c’est du fait maison, mais c’est un très bon mixer quand il fait tout lui même encore plus. Bref, j’écoute ça, un peu comme un plaisir coupable et d’un autre côté, il n’y a pas à avoir honte d’écouter une musique différente de mon habitude, surtout d’un artiste aussi puissant que Devin.
Je suis moins ennuyé par la fonte, ça passe bien, la taille est bonne. Ce n’est juste pas fin.
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Que vais-je faire avec seulement deux heures de sommeil, sérieux ? Il est 06h32, j’écoute le disque, j’ai ouvert, puis fermé parce que j’avais froid, je n’ai laissé que la cuisine ouverte. J’ai quelques jours pour moi sans limites, heureusement, je dois contacter lundi le gars qui nourrira le chat pendant mon voyage. Cela ne me plaît pas, mais je n’ai pas le choix. Je ne sais pas quand il voudra que l’on se voie. Probablement rapidement.
Mais pour l’instant, je prends mon weekend, je vais probablement jouer à Diablo, mais je ne suis pas en forme pour cela tout de suite. Je veux écouter de la musique, je me fais un café, je change de vêtements parce qu’il fait plus froid que ce que je pensais. Je ferme les fenêtres, il fait jour si tôt, on fera avec.
Je me suicide à la caféine, je ne fais que boire des boissons gavés de caféine. Le café, forcément, le Coca et si j’ajoute le Monster, cela devient délirant.
J’ai pris une truffe de toute manière, je n’ai pas pris encore mes médicaments, c’est trop tôt je pense. Je ne sais pas, on a déjà dépassé sept heures. Est-ce que je vais marcher et faire mes courses ? De l’eau, du pain, un truc pour aller avec le pain, du fromage, parce que je n’en mange plus à cause des prix, mais je peux me le permettre, ça me fait juste chier de mettre 4 euros dans un bout de fromage minuscule. Je vais sortir, faire le tour, puis faire les courses au Carouf. Ou alors je ne fais que les courses au Carouf et je sors à nouveau plus tard. Je dois prendre des yaourts de toute manière aussi.
Bon, l’opération Carouf plus boulangerie est terminée. Je n’aurais pas dû acheter le pain chez le mauvais boulanger. Le pain n’est pas mauvais, mais il est extrêmement cher pour ce que c’est. La prochaine fois, je retourne chez la dame sympathique qui vend du meilleur pain et moins cher.
Le Monster (je n’en ai pas racheté, peut-être demain) me fait du bien, il me nettoie un peu la tuyauterie. La truffe n’a eu aucun effet sur le stress d’aller à Carouf, d’autant plus que je n’avais pas pris de médicaments sauf avant de dormir, mais je ne sais pas si cela compte. Cela fait longtemps que je n’ai pas pris de tercian par exemple. Dans un moment, je me fais mes médicaments. Pour l’instant, je profite seulement de la truffe, qui s’ajoute à la fatigue d’une nuit ratée.
Je vais essayer de rester debout pendant qu’il fait frais et j’irai dormir quand il fera trop chaud, c’est une bonne idée.
Je m’habille un peu plus pendant que je fais finalement descendre complètement la température dans l’appartement. Je finis par grignoter un bout. Derrière, je m’envoie une pipe de tabac avec un peu de weed, léger, juste de quoi bien profiter de ma matinée avant de retourner me coucher pour le plus longtemps possible quand la chaleur aura dépassé celle de l’appartement en ce moment. Je n’ai pas terminé mon Monster, je n’en avais pas envie. Je bois plutôt de l’eau pétillante. Je ne peux pas faire autrement, l’eau pétillante, c’est la vie. C’est quelque chose de bizarre, mais dans la petite famille, ils boivent toujours de l’eau pétillante, comme moi, pas la même, mais quand même. Quelle drôle d’idée.
Ou alors, le but maintenant, c’est de dormir à la fin du disque dans dix minutes. Le fait d’avoir mangé un bout me donne sommeil, tout le reste aussi. J’ai besoin de passer du temps au lit, tranquille, sans personne ni rien pour me faire chier. En mode sommeil, parfait.
Je dors profondément jusqu’à 12h23, ce qui me fait beaucoup de bien. C’était un peu mal visé pour rafraîchir l’appartement, le soleil de l’Est a réussi à faire qu’il fasse 26 degrés dedans. Ce n’est pas trop grave, mais c’est dommage, il faisait bien frais ce matin quand je suis sorti et tout, cela me paraît hier, comme dans un rêve. Il faut dire que je n’avais fait qu’une sieste cette nuit, j’avais besoin de beaucoup plus. Je n’avais pas pris encore mes médicaments du matin, ce que je fais directement. Je repars sur du liquide frais, le reste de mon Monster qui ne passait pas ce matin et ensuite, je sors le Coca du frais.
J’ai le crâne qui me gratte depuis quelques temps et j’ai un peu des pellicules, je desquame des bouts de tête, ce ne sont pas de petites pellicules par millier, non, ce sont comme des plaques toutes petites certes, mais cela me donne envie de gratter ma tête tout le temps, c’est chiant.
Tabac et weed à la pipe, je décolle pour la journée.
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Miss Monique
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Dans mon sommeil ce matin, j’ai enlevé mes écouteurs probablement quand les son de nature se sont éteints pour que je dorme au mieux, et en fait, s’ils sont en-dehors de leur boîtier, ils ne se déchargent pas. J’avais cru remarquer ça et là, je vois qu’ils sont à 95%, autant dire qu’ils sont presque chargés et que presque rien n’a drainé le jus.
Le fait que je sois seul a aussi ceci de formidable, je ne mange que ce que je désire, quand je le désire. Et je ne vais surtout pas dans les restaurants qui me dégoûtent par leur cuisine de merde et souvent une hygiène non respectée. Mauvaise idée d’aller dépenser son argent pour un repas, en plus ça coûte cher, bref, une chose de plus qui me sépare du monde des humains, mais je m’en fiche totalement.
Je n’ai pas trop chaud du tout. Treillis large et t-shirt à manches longues, sans souci. Tout est fermé, je suis à une température presque parfaite. Quelle chance.
Je publie les derniers jours, dont ceux qui sont depuis juin sur l’app Notes, qui fonctionne très bien sans vraiment faire d’efforts, c’est bien. Et je me débarrasserai ensuite d’Ulysses, qui est bien, mais qui est payant et la différence n’est pas énorme. Je devrais tester à nouveau. Oui, c’est quand même meilleur mine de rien. À chaque fois je pense à changer les choses pour du tout Apple, mais je trouve toujours mieux pour gérer mes affaires. Ok, je reprends Ulysses, même si ce sont des cons, au vu de leur dernière newsletter, leur app fonctionne plus efficacement que l’app Notes. Dommage. Pareil pour Safari, Chrome fait mieux le boulot, c’est triste mais c’est comme ça.
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Leprous — The Congregation (2015)
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Ce groupe n’est pas mauvais du tout, mais leurs albums sont de moins en moins bons, de plus en plus Pop. C’est dommage, ce sont de bons musiciens, le batteur est excellent. Il est 14 heures, j’ai un peu faim, mais c’est la weed qui parle, je n’ai pas besoin de manger. Je bois des choses intéressantes ou peu intéressantes, mais du pétillant, ça c’est certain. Je vais arroser mes plante les nourrir, même si je ne me fais pas vraiment d’illusions. Je me fais un bon café. Le chat me monte dessus et me pousse avec son museau mouillé, je n’aime pas ça. Je le caresse un peu, il commence à prendre trop de libertés, je le fais descendre.
Je suis quand même content de voir ma maison pour la dernière fois en Ardèche. Que ce sera triste ensuite dans l’appartement de mes parents à Valence. Mais bref, c’est le voyage qui me fait chier en soi. Mais si j’arrive à ne penser à rien, à rester debout à attendre, ou genre dans la voiture bar avec un café ou autre chose. Je pense que c’est ce que je ferai.
Je fume un peu plus, toujours tabac weed, dans la pipe défoncée. C’est assez crade. Mais j’aime ça. J’en profite comme je suis sur le canapé pour caresser le chat. Après il me suit et il se couche à mes pieds, il ne cherche pas à monter, il est bien juste avec moi à côté, il est content. Puis plus tard, il repart se coucher sur le canapé à mettre des tas de poils de partout.
Dire que je peux absolument tout faire et que la seule chose dont j’ai envie, c’est d’être high et de plonger dans des disques à fond dans le casque. Écrire un peu, du rien, au passage, pour m’occuper les mains. Non au passé, je ne me lasse pas de me le répéter, tant que mon cerveau m’emmènera là-bas dans le passé, je dois lui dire consciemment non. Le passé est mort et moi avec.
J’ai faim, j’ai mangé genre à moins de huit heures ce matin. Ensuite je me suis couché, relevé, j’ai pris mes médicaments, mais je n’ai pas mangé du tout. Il serait temps. J’ai mangé un peu, je me suis brossé les cheveux, cela aide un peu pour ne pas que je me gratte le crâne. Bien entendu, manger me donne envie de dormir, de faire ma sieste normale de la journée. Je pense que je vais la faire, même si je “perds” du high, même si le sommeil, ce n’est pas perdu, jamais. Un sommeil bien profond à la weed est fort réparateur. Le disque se termine, je vais me coucher ensuite.
Je dors bien, je me relève à 17h30, je prends mes médicaments, je ne fume pas tout de suite, je suis encore un peu high d’avant de me coucher. Pas besoin d’abuser quand on est déjà suffisamment high. Je me mets les jambes à l’air, il ne fait pas si chaud que ça, genre 28° dehors, on s’en fiche à ces sortes de températures. En plus, je ne suis que dans la musique, je jouerai cette nuit.
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Clutch — Sunrise on Slaughter Beach (The Complete Edition) (2023)
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Je suis de très bonne humeur après cette sieste. J’écoute un bon disque, le son bien fort, quel bon réveil je me fais. Je mets Portal en vidéo de background sans le son, puisque j’écoute un disque, mais c’est bien agréable d’avoir un fond d’écran vidéo de nature avec beaucoup de choix, pas encore tout, je suis sur la Beta et il n’y a pas encore toutes les scènes. Je fume un peu de tabac et de weed. Très léger, je n’ai pas besoin d’être cassé en deux, je passe la journée modérément high, c’est ce dont j’ai envie aujourd’hui. Ça fait quand même effet, ce n’est pas rien. Je ne suis juste pas déchiré, j’ai envie de me rendre compte de ce que je fais aujourd’hui. Cela sera peut-être autrement de nuit. Je ne sais pas. En plus je viens de prendre mes médicaments, donc je me sens relaxé de toute manière. Je n’ai toujours pas vraiment décidé pour les truffes, si je continue de prendre un gramme chez mes parents. Je vais essayer d’éviter. En plus je vais voir ma tante que je n’ai pas vue depuis longtemps. Je pense que je vais jouer un peu de guitare ensuite, pour le plaisir. Je vais chercher des sons sur le Rabea et mon Ibanez. Enfin, je finis quand même d’écouter de la musique, je suis collé dedans, allez non, je vais continuer avec de la guitare, c’est une bonne chose, je ne dois pas passer à côté. Je joue un peu, mais je galère à me souvenir de mes morceaux, je suis trop fatigué pour cela, je laisse tomber, je suis dans un moment de contemplation, de musique, de nouveaux disques, je n’ai pas vraiment envie de jouer.
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Saint Karloff — Palaeolithic War Crimes (2023)
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Je mets un nouveau disque, la pochette est laide alors je ne l’affiche pas. Le chat est dans le coin quand je me lève pour changer de bouteille dans le frigo, je range le Coca qui commence à ne plus être frais et je prends à la place de l’eau pétillante fraîche. Tourner entre les deux comme ça, c’est bien agréable.
Je me rends compte que je n’ai rien à acheter, je n’ai envie de rien de plus que ce que j’ai déjà. Je pourrais avoir envie d’autres choses, mais non. Même une excellente guitare ne me ferait presque ni chaud ni froid. Je ne parle pas du reste, des choses sans intérêt. De la musique, de l’écrit et de la drogue, voilà tout ce qui m’intéresse. Je pourrais (et je le fais presque) ne rien toucher d’autre, rien d’autre ne me concernant. Je veux juste contempler la beauté, archiver cette beauté et mes ruminations qui vont avec. C’est flagrant aujourd’hui. Je pourrais jouer à Diablo IV par exemple, lire, jouer de la guitare, ce genre de choses, mais je préfère me remplir de musique et expulser les mots. Je sais que je peux faire plus. Mais pas aujourd’hui, pas maintenant. Cela sera peut-être demain, je ne sais pas, cette nuit, qui sait ? Il est déjà 19 heures en plus. Je ne m’en rends pas compte. J’ai beaucoup trop de choses, je pourrais ne rien avoir ou presque, ce serait pareil. La seule chose que je pourrais désirer, ce sont des écouteurs en plus, en double, pour passer de l’un à l’autre quand cela se recharge. Surtout si je désire passer la soirée à regarder des films sur mon iPad. En fait, j’ai besoin de mon Mac, un iPhone, un iPad, une guitare, quelques livres et de la weed, c’est tout. Je me demande si je ne ferais pas les choses comme ça. Arrêter de se mentir, je ne suis bon à rien, mais ce n’est pas grave, il faut que j’embrasse cette condition, ma condition dernière, on pourrait presque dire. Je vais quand même jouer à Diablo sur le PC, ce qui mettra plusieurs degrés en plus dans mon séjour, mais ce n’est pas important.
Je bois un café, j’écoute un disque que je n’assume pas, pour me faire une idée ce que ce groupe que j’écoutais il y a longtemps fait en ce moment. C’est bien nul, c’est presque Pop. Enfin, ce n’est pas grave. Je n’ai pas à avoir honte de quoi que ce soit. La honte doit être un sentiment banni de ma vie. Le passé, honteux ou pas, je m’en fiche totalement. Et ce que je fais dans le présent, personne ne le sait et il n’y a pas grand-chose à en dire en plus. Donc pas de honte. Il ne fait pas horriblement chaud dans l’appartement aujourd’hui. J’ai bien aéré à fond ce matin. Et il ne fait pas plus de 28° dehors, pas besoin de stresser pour une température basique de l’été, même si techniquement, nous sommes encore au printemps pour un moment. Je peux même boire un café bouillant sans ressentir la moindre gêne, au contraire.
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Bongzilla — Dab City (2023)
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Je fume un peu, le chat se réveille et va dans la cuisine, probablement pour manger. Je commence ma soirée pour de bon. Je sais que je peux faire à peu près n’importe quoi, donc rien de précis, c’est le problème de l’âne, du choix, qui tue l’âne par son indécision. Je finis par jouer un bon moment à Diablo, puis je reviens sur mon Mac avec de la musique électronique. Le PC chauffe, mais c’est entièrement supportable. Et puis, pourquoi pas, j’ouvre les fenêtres et je fais rentrer le frais de la soirée, il ne faut pas déconner, en-dessous de 30°, la chaleur n’est pas un problème.
Je regarde quelques épisodes d’une série, ce n’est pas mauvais, pas non plus excellent, mais la soirée se déroule bien ainsi. Il est presque une heure, je suis fatigué, je pense que je vais aller me coucher maintenant. Je fume un peu de hasch et ce sera tout pour aujourd’hui, en espérant que le chat ne se mette pas à hurler au milieu de la nuit.
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