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Je dors bien, jusqu’à 9 heures. Je suis réveillé quelques fois, dont une fois par le chat qui braillait dans le couloir tout seul, probablement pour que je lui donne à manger. Il fait froid le matin, je mets un peu de chauffage. Le chat ne reste pas trop longtemps sur moi, tant mieux, je dois me lever et faire des choses.
Je me lève pour faire un café et fumer de la weed au réveil pour presque, de toute manière je n’ai rien d’autre à faire aujourd’hui que suivre mes envies. Je n’ai pas à sortir même. Rester paisible chez moi, à écouter et jouer de la musique, c’est très bien ainsi et pas plus. Ah si, je vais lire quand même un livre, genre la moitié d’un livre, cet après-midi, à fond dedans, bien high. Aujourd’hui je fume de la weed pour me désaccoutumer des truffes, parce que je les reçois demain, les gros paquets et donc j’en prendrai demain. Donc pas pendant deux jours avant ça.
Être plusieurs choses à la fois, c’est plus intéressant.
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Amplifier — The Octopus (2011)
Disque de deux heures psyché et parfait. Leur chef-d’œuvre.
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Je traîne sur Spotify, mais j’ai du mal à faire m’habituer de nouveau à des morceaux compressés. Le Lossless d’Apple Music est quand même mieux. Là, ce disque en Lossless, c’est croustillant. Je vais passer ma matinée en écoutant ce groupe. Le dernier album compliqué aussi ensuite.
Je viens de publier les deux derniers jours. Une bonne chose de faite. Je l’aime bien mon site, je me sens bien dedans, personne ne le lit, parfois un peu Lucile, mais cela prend trop de temps de tout lire. Ça va que je fais ça toute la journée, mais bon.
Je suis bien high, mais je ne suis pas dans la perte de contrôle, je sais ce que j’ai à faire et je vais le faire. Je ne mange pas, c’est la chose principale. Je me fais un autre café. C’est ce qui va être le plus difficile avec la weed. Ne pas manger. J’ai immédiatement faim après avoir fumé. C’est vraiment chiant. Certaines variétés plus que d’autres, mais toujours quand même.
Il doit rester encore une heure au disque avant de passer au suivant. C’est tellement bien composé et joué, c’est dingue.
J’ai un coup de mou, la musique m’endort quasiment. Je m’ébroue pour me réveiller.
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Bon, il est midi, je n’ai pas cédé à la nourriture ni à la sieste, c’est une bonne chose. Je bois un thé pour changer un peu des cafés.
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Bloodiest — Bloodiest (2016)
Très bon disque indescriptible, mais bien psyché. Bizarrement un peu proche de ce que je compose parfois.
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Je m’habille un peu plus, j’ai vraiment froid ce matin, c’est bizarre. Je mets donc un treillis en plus. Je suis prêt à sortir au besoin, je n’ai que ma robe de chambre à enlever et un hoodie à mettre. Mais je ne pense pas sortir, même si je n’ai plus grand-chose à manger, ce qui est le problème mine de rien. Mais comme je m’interdis de manger, il vaut mieux pour moi que je n’aie rien en stock, sinon je me jette dessus et après j’ai mal au ventre.
Alors j’en reste aux boissons et je m’y tiens. C’est difficile de ne pas manger quand on fume. Terriblement difficile. Je dois relever ce défi. Je ne supporte plus le gras de mon corps pourtant assez mince. Café de plus. On s’achève à la caféine, cela me permet de rester éveillé, tant que je ne mange pas. Cela me coupe la faim suffisamment.
Je range un peu le séjour, je fais un peu la poussière, chose que je déteste faire, mais là c’est nécessaire.
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Je fais le test de mon journal sur Pages. Plutôt que dans Notes qui est trop basique, il y a des limites quand même au minimalisme. Et Pages est quand même ultra minimaliste aussi. Mais un peu plus propre et gratuit par rapport à Ulysses. Ce qui n’empêche pas d’avoir les pages propres pour publier directement dans Nova.
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Amplifier — Hologram (2023)
À écouter toujours plus souvent, pour me l’approprier pleinement.
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J’écoute ce que j’ai ajouté ces derniers jours sur Spotify, puisque j’ai l’impression que je vais retourner pour de bon sur Apple Music. C’est chiant d’être en permanence indécis. Je suis toujours indécis, ça me rend dingue.
Ensuite, j’ai mangé et j’ai dormi entre 15 heures et 16h30. Je me relève, je fume, je m’ouvre une bouteille de Quézac, l’eau que je bois habituellement à la place de l’eau du robinet. Ce qui me fait brasser beaucoup de bouteilles, mais bon, je les trie, c’est déjà bien. Je ne suis qu’à ma seconde prise de weed de la journée, à presque 17 heures, c’est très bien, je me suis vraiment bien tenu, bravo à moi. Et je n’ai rien mangé d’autre que mes pâtes. Parfait. Je rationne ma weed, je n’ai pas le choix. Demain, on me livre force truffes, je vais déjà commencer par me faire un trip de plusieurs jours, ce sera agréable et je ne fumerai pas ou presque.
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Mastodon — Crack the Sky (2006)
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Je suis en plein doute toujours. Dormir ne m’a été d’aucun conseil. Doute pour tout. Doute permanent.
Cela fonctionne bien ici. Cela fonctionne mieux. Il n’y a rien à faire, les choses autres sont meilleures que les choses Apple en général. C’est dommage, cela ne se joue à pas grand-chose, mais je suis beaucoup trop perfectionniste pour accepter certaines choses. C’est bien le problème.
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Mes choix redeviennent peu à peu ceux d’avant, ce qui est étonnant. C’est étonnant, mais pas tant que ça. Ce sont des outils dans lesquels je passe ma vie, forcément, cela rend les choses plus importantes.
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Ampacity — IV (2023)
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Je pense que je vais arrêter de mettre des commentaires aux disques, on s’en fiche, généralement les pochettes parlent d’elles-mêmes, d’où le fait de remettre les images au besoin, quand j’écoute les disques plusieurs fois.
Dans 30 minutes, je descends la poubelle jaune, sans oublier les bouteilles de la chambre qui servaient à arroser. Je suis toujours bien éclaté, c’est parfait. Je n’ai pas faim, je n’ai pas sommeil, tout va bien. Je suis dans ma caverne, je n’ai pas envie de jouer au monde. C’est un jeu qui ne m’intéresse plus ou presque. Je suis presque totalement désolidarisé de toutes les affaires contemporaines. De toute manière, je plombe le monde d’une certaine manière, je n’ai rien à faire dedans, je ne suis pas bénéfique au monde. C’est cela surtout.
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Après de multiples hésitations, j’ai quand même descendu la poubelle de bouteilles en plastique. Bon débarras. Il est presque 19 heures, je ne sais pas ce que je vais faire. Je pense à regarder ma série en cours, mais je ne suis pas certain que cela soit une bonne idée. Je m’ennuie quand je regarde des séries, je perds mon temps. Certes, je ne fais rien de mon temps, mais les trucs de TV, ça va bien quand on veut se suicider le cerveau. Ce sera quelque chose à arbitrer dans ma vie et mes dépenses. Les deux impacts sont importants. Si je ne me concentre que sur la musique et le texte à la marge, beaucoup de choses peuvent se passer que l’on n’imagine pas.
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Sylvaine — Nova (2022)
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J’ai fumé du hasch et du tabac, cela m’a fait du bien à l’esprit, je n’ai pas faim ni sommeil alors que je pourrais le temps passant. Mais non, aujourd’hui, je ne me laisse pas avoir. Pas comme hier, c’était débile.
J’ai fait un mini repas en temps voulu, pas grand-chose, juste de quoi faire travailler un peu mon ventre. Mais je n’ai même pas envie de plus. Je suis dans une journée étrange. Je n’ai pas pris de truffes aujourd’hui, ce sera demain et après-demain, ça va faire mal.
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The Sword — Gods of the Earth (2008 - Remastered)
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Je bloque un moment, mais rien de grave. J’ai pris mes médicaments il faut dire. Ça casse pas mal en deux. Le chat vient me rendre visite. Je le prends dans mes bras et je frotte ma tête contre la sienne. Il ronronne comme un fou. Il est heureux, c’est tout ce que je demande.
Il est bientôt une heure, je vais me coucher tranquillement, sans faire de bruit, dans la nuit noire.
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