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Je me lève presque à 10 heures. J’ai failli me lever vers sept heures, mais il était trop tôt. Le chat à miaulé plusieurs fois et la dernière fois, je me suis levé. Il avait faim et surtout besoin de me monter dessus. La faim encore, ça allait, il n’a même pas mangé quand je lui ai donné, il me suit partout et me grimpe dessus, se couche sur moi et ne bouge plus.
Il fait très beau, mais dans les jours qui viennent, on va aller vers du 28°, donc l’été est très proche.
Je pense au dentiste, la chance que j’ai d’avoir de bonnes dents, même si mon émail est très abimé. On ne peut rien y faire, ce n’est pas très grave, la santé générale est bonne, je n’ai eu droit qu’à un détartrage poussé. Tout ça au bout de 6 ans sans aller chez le dentiste, je me dis que j’assure bien (et que j’ai de la chance encore une fois, quand je vois comme mes proches galèrent avec leurs dents).
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Slomatics — Estron (2014)
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Je vais directement faire mes courses de boissons de la journée, voire un peu plus que pour une journée. J’avais les cheveux détachés, mais il y avait du vent. Toutefois, c’est bien d’avoir les cheveux détachés, cela me ressemble plus. Je vais les brosser et ne pas me faire de catogan plus souvent. C’est comme ça.
J’ai eu un mail de Lucile ce matin, qui me dit qu’elle ne lit plus mon journal. Je l’imaginais bien. J’attendais qu’elle me le confirme.
Le disque se termine, mon Monster bientôt aussi. Je vais commencer à fumer. J’essaie de fumer moins dans la journée et la nuit, je n’ai pas de grandes réserves, c’est chiant. J’ai bien foiré mine de rien à cause du voyage en Ardèche qui était incertain dans le temps. Cela m’a fait perdre trois plants dans l’histoire. Je suis dégoûté. Je me massacrerai à la truffe si je n’ai plus rien en été.
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Slomatics — Canyons (2019)
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J’ouvre le rideau tant que le soleil n’est pas au Sud. Je fume ma première weed de la journée, je passe en mode clair, c’est propre, même si la nuit ce n’est pas possible, cela pète les yeux. Putain, j’ai failli m’étouffer avec mon Monster, me noyer dedans. Je tousse un bon moment.
Je me rends compte en me grattant les yeux que mon kyste sur ma paupière droite disparaît, il n’y a presque plus rien, c’est déjà oublié, parfait.
J’ai fumé un bon coup, il est déjà 11 heures, le temps d’être raide assurément.
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Orchid — Capricorn (2011)
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Il est midi, je prépare mes pâtes. Je fais d’abord chauffer l’eau. Cela ne prends que quelques minutes, les pâtes aussi, c’est facile à faire, on ne s’en lasse jamais, c’est parfait pour faire des économies sur la nourriture. Les pâtes cuisent maintenant, je suis bien éclaté, cela sera parfait de faire un repas chaud. Je suis peu habillé, alors je rajoute une couche, l’été adviendra demain selon les températures. Aujourd’hui, il reste un peu de frais, ce qui est parfait. Demain et les jours suivants, ce sera déjà trop, ce sera comme un été normal, mais cela n’existe plus les étés normaux. Il fait toujours des chaleurs de bâtard depuis une dizaine d’années, voire plus. Voilà, cela va être le moment de manger de la journée. Je vais bien en profiter surtout que je n’ai pas grand-chose d’autre que des pâtes à manger. Ce n’est pas grave, au contraire, c’est simple.
J’ai donc mangé, je ne fais pas de sieste pour le moment. J’alterne entre eau pétillante et Coca Zéro. Mais après manger, j’ai tellement l’habitude de faire une sieste, je ne vais pas y résister, tant pis. Je me relève un peu avant 15 heures, j’ai bien dormi, profondément, c’était parfait. Je me lève, je réveille le chat en allant fumer de la weed sur le canapé. Il va manger et revient alors que je suis déjà de nouveau à mon bureau. Comme le rideau est ouvert (heureusement que le soleil est haut, cela tape moins chez moi), je me suis mis en fond clair, comme Stu alors que son pote est en mode sombre, comme moi 99% du temps. Mais la journée, le mode clair passe bien.
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Bleeding Mountains — Descending Mighty Sorceress (2023)
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Le disque est bien mine de rien. Je bloque bien dessus. Je suis à deux doigts d’écrire de la fiction, mais je me dis que ma vie est déjà fiction et que j’écris la même chose, quoi que je fasse. Voilà, maintenant je suis suffisamment éclaté, méchamment éclaté. C’est la sensation ultime, la musique, les mots, plus rien ne compte au-delà.
Sinon, je peux rendre mince le nombre de mots réellement publiés. Le meilleur, en gros, ce qui fait sens là où le reste n’en a pas. Parfois, j’écris une chose intéressante, mais elle est noyée dans le reste de ruminations. Il faudrait que je trouve une manière de distiller les mots importants, et ne publier que cela et des disques et des images. Et sinon, j’écris le reste, la même chose que maintenant, dans le même temps. C’est seulement à la relecture que je pourrais trier avec un premier tri au moment où j’écris quelque chose que je sens intéressant. D’ailleurs, je devrais faire mieux que maintenant.
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Boris Brejcha
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Je suis donc sur de la musique électronique. Il est bientôt 17 heures, l’heure normalement à laquelle je commence ma soirée, qu’elle soit longue ou courte. Hier, elle était courte, un long film et au lit. Mais maintenant, je prends un Monster, le jour s’achève lentement, pour tout le monde j’imagine. Les journées durent tellement longtemps avec du soleil. Nous sommes presque en juin, ça craint quand même. Le mois va être difficile.
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Einmusik
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Non, je ne pense pas que je devrais n’écrire que ce qui est intéressant. Le fait de se perdre dans les répétitions est quelque chose de très intéressant. Je n’ai besoin de personne pour me dire quoi faire ou pas, je fais tout ce que je désire, peu importe ce que pensent les gens. Je suis libre comme gars. Pas besoin de faire comme tout le monde, je n’ai pas à le faire. Le disque de Mix se termine maintenant. Je vais pisser, me faire un café et prendre un nouveau disque. Tranquille. J’ai publié au moins 4 jours qui étaient en attente, je suis content de moi. Je n’ai pas rien fait aujourd’hui, même si ce n’est pas le cas que je ne fasse rien, je sors au moins une fois par jour, c’est systématique.
Après avoir fait mon café, je vais tâter la récolte pour voir son niveau d’humidité, c’est presque sec, tant mieux, ce sera cela de moins à cacher le 2 juin et ensuite. J’arrose et je nourris mes plantes aussi, elles pompent toute l’eau et les nutriments chaque jour, c’est incroyable.
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Solee
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Il faut croire que je suis assez high, je ne suis même pas passé par la case weed après tout ce que j’ai fait. Tant mieux. Des économies sur le high, quelle misère quand même. Je vais peut-être prendre une douche en fait. J’aime bien être propre, de plus en plus et surtout l’été, parce que c’est désagréable de se sentir vaguement moite. Mes cheveux sont encore propres. Mon café est bientôt terminé, le Single aussi, j’y vais ensuite de façon désintéressée. Je n’ai presque plus rien à porter en été, je vais ranger les Damart pour de bon.
Me voilà tout propre, sans que ce ne soit trop difficile. Je me fais un autre café et je fume un gros bout de weed qui va me propulser pour presque toute la soirée, j’en suis certain. Ce qui est étrange, c’est que l’on est moins high quand on est devant un écran. Souvent, on bloque, super concentré aussi parfois. C’est quand on se lève pour faire autre chose, que l’on prend la mesure du high.
La mesure du high.
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Enslaved — Heimdal (2023)
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C’est bon, j’ai pris une grosse claque, je l’ai bien cherchée. Je ris. La musique n’est pas trop ce que j’aime je pense, mais je pense n’importe quoi en ce moment. Je me dis que je pourrais tripper sur un film ou une série. Prendre le temps de faire les choses longtemps, la nuit, je n’ai pas besoin de me lever le matin à une certaine heure. Je ne peux plus élaborer une phrase. Je regarde une série, je bloque tranquille dessus, jusqu’à deux heures, il est temps de se coucher et de bien dormir, avec de la musique probablement, sans fumer plus, j’ai assez fumé aujourd’hui.
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