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Je me lève vers sept heures, ce qui est une belle performance. Je ne suis pas pressé, on est dimanche, les magasins ouvrent tard et pas pour longtemps, sauf le Carouf en fait, je ne suis pas habitué encore. Sa présence vers chez moi ne me donne pas encore des habitudes, des rituels, même si c’est en bonne voie.
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Edena Gardens — Edena Gardens (2022)
Calme et psychédélique, parfait pour le réveil.
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Je continue les nouveautés musicales, principalement électroniques, avec quelques singles analogiques.
Je me laisse bien aller ces temps-ci, l’appartement est tout sale et en bordel, je suis toujours high, rien n’y fait, mais je vis les meilleures heures de ma vie. Cela changera rapidement, mais pour l’instant, je ne me fais pas chier, je vis ce qui me plaît de vivre, rien d’autre.
Je me fais un deuxième café bien fort, je retourne à la musique. Le matin, c’est bizarre, j’ai toujours envie de faire des choses, je suis motivé le matin, comme je suis motivé pour dormir le soir. Plus la journée avance, moins j’ai envie de faire des choses, la fatigue des médicaments l’emporte et quand je fume de la weed, cela n’aide pas. Enfin en général, parfois ça me motive à mort, mais c’est rare. Le café bien bouillant me tient bien chaud et je me délecte de son goût.
Mais malgré tout, je suis un peu fatigué, je ne sais pas combien d’heures j’ai dormi. Probablement cinq ou six, ce qui est déjà très bien.
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Isole — Anesidora (2023)
Le disque est moyen à la première écoute, mais je pense que je vais le garder quand même, parce que j’aime bien certains anciens albums. C’est une question d’habitude.
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Je ne sais pas pourquoi je me sens bien ce matin. Peut-être parce que j’ai assez dormi, que j’ai fait une nuit, et cela faisait des jours que ne faisais que des siestes. Je me recale un peu pour quand j’irai à Cognac, le dentiste, toutes ces conneries.
Je vais aller au Carouf, prendre de quoi boire et c’est tout. Je dois donc m’habiller temporairement.
Il crachinait dehors, je suis donc allé à la supérette plutôt. J’ai pris plein de boisson et de la litière hors de prix. Mais je me fiche de l’argent. J’en ai assez et de toute manière je suis obligé de laver la caisse du chat, donc j’ai besoin de litière. C’est déjà bien d’en trouver, je devrais m’estimer content. En plus cela s’est très bien passé, pas un chat dans les rues ni dans le magasin. J’étais tout seul, tranquille.
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Dimanche, paisible, je commence la weed à dix heures, léger pour le moment. Avec un Monster, c’est parfait.
J’avais oublié, mais je dois phone ma tante aujourd’hui. J’aurais pu hier, mais je n’y pensais plus. Ce n’est pas grave si je suis high au phone avec ma tante, ce sera court probablement. Je fume un peu plus de weed, j’ai bien envie d’être déboîté toute la journée, phone avec ma tante inclus.
Je suis satisfait du disque qui se termine, bizarrement, je ne sais pas pourquoi j’aime ce groupe. En plus la pochette du dernier album est hideuse.
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La vache, j’aime tellement être vraiment high. Ça me donne des frissons de plaisir. Ce qui se rapproche le plus d’un orgasme, sachant que l’orgasme est moins bien, trop court. Bloquer à fond avec un plaisir intense pendant deux heures, ça ne se compare même pas en fait avec l’orgasme.
Maintenant, de la grosse Techno qui tache, de méchantes basses. Le volume de mon casque est fort, pas trop pour perdre en audition, mais suffisamment pour se trouve absorbé par la musique. Il m’est difficile d’écrire des phrases qui se tiennent, cela signifie que je suis bien raide. Les antidépresseurs, c’est tellement de la merde par rapport à la weed. Des spasmes de bonheur, l’impression que tout est vraiment intéressant, que l’on profite absolument de chaque petite chose, de chaque détail.
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La question est de savoir si j’appelle ma tante ce matin, genre dans une demi-heure, je sais qu’elle se lève tard et en plus c’est dimanche. Je ne vais probablement pas être moins high que ça dans la journée donc autant le faire dans quelques minutes.
J’ai terminé mon Monster avec tristesse. Je pourrais en boire des litres. Mais j’ai de l’eau pétillante et même du Coca. Je me nourris de boissons, c’est bien ainsi. J’ai déjà perdu du poids. Parfait.
Je recommence à prendre les albums de Spotify pour les mettre dans Apple Music s’ils sont bons uniquement et que ce n’est pas de la musique électronique. Celle-là, je l’écoute en vrac, il n’y a que peu d’albums de toute manière. Mais c’est toujours agréable d’écouter les petits Singles qui entrecoupent les albums normaux.
À la fin des trois morceaux de Techno, je reprends un disque analogique et je fais du rangement, du classement. Mais d’abord je vais appeler ma tante. Je n’en ai pas envie, je n’aime pas le phone en général.
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The Flight Of Sleipnir — Algiz & Berkanan (2006)
Premier album d’un bon groupe. Il est un peu daté, surtout le mix, mais j’aime ce groupe donc peu importe.
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Mais avec ça, je suis en train d’oublier le coup de phone à ma tante. Je vais le faire tout de suite. Hop !
On a parlé 45 minutes, elle est plutôt bien ma tante. Elle est un peu molle côté politique, mais elle est engagée quand même dans le social depuis sa retraite de psychiatre. C’est une ancienne socialiste quoi. C’est la bourgeoise de la famille. Elle est cependant très sympathique. Elle me dit toujours que je serai riche quand elle mourra et mes parents aussi parce que je suis le dernier de la famille et que je vais tout récupérer. Cela me rassure, pas besoin de retraite à la con à laquelle je n’aurai pas droit. On a pas mal parlé psychiatrie, de mon cas, de celui de la famille en général et de son propre cas aussi. C’était une discussion très instructive et agréable. Bref, un jour, je serai un bourgeois, si je ne meurs pas avant les autres et si je suis dans un état convenable pour en profiter. Et je vais voir ma tante avec plaisir en juin chez mes parents.
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Bref, c’était le moment social de la journée avec mes courses. Maintenant, je ne réponds plus de rien. Je me noie dans la musique, je vais jouer aussi à Diablo IV. Le tout le plus raide possible.
Le disque est très bon dans sa longueur, j’aime beaucoup, c’est plutôt instrumental souvent. Enfin, les albums plus récents sont meilleurs je pense. Mais c’est bien, pour un premier disque.
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Yatra — All Is Lost (2020)
Du Sludge, donc pas pour toutes les oreilles.
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J’ai terminé un gâteau, celui manqué de mon anniversaire. Je fume derrière encore plus, je suis en roue libre. J’ai froid alors qu’il n’y a aucune raison à cela. Dans un moment, je prendrai mes médicaments, bientôt, dans 30 minutes je pense. Ensuite, je vais probablement avoir envie de faire la sieste. Ce sera bien aussi, même si je n’ai pas mangé mes pâtes depuis deux jours.
Je dors une heure à tout casser, mais bien agréable, avec de la musique pas trop forte et les écouteurs à réduction de bruit pour ne pas entendre les ventilateurs des lampes du jardin. D’ailleurs, nous y voilà, la première pousse vient de poindre à la surface. Je me demande si ce que j’ai acheté est suffisant, comme nutriments en petites pastilles un peu partout dans le pot de coco.
Je prends mes médicaments de midi un peu en retard, tant mieux, mais c’est probablement le manque qui m’a réveillé de ma sieste pour me lever à nouveau.
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Almyrkvi, The Ruins Of Beverast — Split (2020)
Un disque noir, Post Black Metal, voire Doom.
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Je suis à la moitié de mon high, en redescente depuis ma sieste, elle n’est pas très réussie, la Gorilla Glue, probablement de ma faute, mais c’est dommage. Peut-être que la variété ne me plaît pas, c’est possible. Puisque tout me pousse à ne faire pousser presque exclusivement de la White Widow, la meilleure weed, la meilleure weed à mon avis.
Le chat se réveille, il va manger et puis vient me voir pour me monter dessus. Je le laisse faire, même s’il se lasse rapidement parce que je suis en train de faire autre chose en général. Genre quand je fait n’importe quoi sur mes computers, il me monte quand même dessus. Il regarde l’écran, puis il se rend compte qu’il a eu suffisamment de caresses et qu’il n’en aura pas plus, alors il s’en va, généralement sur le bureau pour aller sur le dossier du canapé. Je crains toujours que la table en verre casse sous le poids des affaires et son poids à lui, probablement dans les 7Kg. C’est un grand et gros chat. Il communique avec moi comme si j’étais un chat. Par exemple, il met son nez sur mon nez, comme font les chats quand ils se rencontrent. Sa truffe est humide, ce n’est pas très agréable. Mais il est content. Bon, il se lasse, il commence à se lécher, il pue du bec, je le fais descendre et il ne résiste pas, il en a assez aussi. Je me lève, je vais lui donner à manger, je le caresse par terre et je me remets à mon bureau, avec le disque en cours. Il est bientôt terminé. Pas si mal. Je vais le garder.
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On s’envoie quelques sms avec Lucile, autour de la chatte qu’elle garde en attendant une adoption. Elle m’envoie une photo, c’est une belle chatte typique japonaise, les trois couleurs mélangées.
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Je ne fais rien de spécial, toujours la même chose, écouter des disques, les classer, de diverses manières. Comme j’écoute, je ne peux pas faire quelque chose d’autre en même temps, je suis absorbé. Je peux tout juste écrire en mode automatique, sans y penser une seconde.
Je bloque un moment, suffisamment long, sur des choses qui ne devraient pas m’intéresser en plus. Je reviens à mes affaires.
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Aeternam — Al Qassam (2020)
Du Death Metal à la sauce orientale et orchestrale, j’aime bien.
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Je me demande si je ne ferais pas une petite sieste de plus. Ça pourrait être bienvenu et agréable. Je vais faire ça. Je dors comme un bébé jusqu’à 19h30. Je réponds à des sms de Lucile au réveil. Je dis probablement un peu n’importe quoi. Je me réveille quoi.
Je disais que je pourrais écrire un vrai paragraphe sur le disque du moment que j’ajoute, dans mon blog. Voire de donner une note, carrément, n’ayons peur de rien. Ce que je fais sur Apple Music, ni plus ni moins. Je vais y penser ou commencer ensuite. Rien de très étonnant, pas une critique propre, juste mon ressenti. Enfin, ça c’est surtout quand je rentre un album dans discothèque Apple Music. Sinon je peux noter ce qui est en écoute, sans non plus remettre l’image de la pochette etc. Il ne faut pas que ce soit chiant. C’est déjà pas mal de travail de tout noter sur son blog, de publier, le tout à la main avec trois bouts de ficelles qui datent d’un autre temps.
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Plus tôt, avant ma sieste… j’ai oublié ce que je voulais dire.
Bref, je pense que je vais bientôt commencer ma soirée de Diablo. Cette beta se termine lundi vingt heures. Il faudra attendre une semaine entre les deux et à la fin, il faudra attendre longtemps, tout début juin. Sinon, j’ai bien fait de mettre mon vieil écran dans le salon et le plus neuf, mais pas 4K, sur mon PC. Il est plus grand et cela demande beaucoup moins de ressources parce que la 4K, ça pompe sévère.
Je change ma manière d’ajouter des disques. Je trouve mon rituel actuel trop fastidieux. Et puis, j’ai envie de passer un peu de temps sur Spotify, pour écouter de la Techno ou bien des disques perdus dans les recoins de leur catalogue, avec des recommandations vraiment bonnes.
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10,000 Years — III (2022)
Genre Hardcore, mais avec un bon zeste de Sludge. Peu de gens aiment cela, pour moi, cela passe plutôt bien. Parce que même là, on trouve des traces de psyché et de Doom aussi. Ce n’est qu’uniquement ou presque que la voix soit du genre Hardcore, sinon, ce serait du Doom / Sludge traditionnel. mais il est tellement difficile de trouver le bon chanteur. La musique passe vraiment bien.
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Tout cela est bien joli, mais il est temps de jouer à Diablo, pendant que c’est encore possible.
Je passe un bon moment dessus, mais j’aimerais bien accéder au haut niveau. On verra ça lors de la prochaine beta et surtout pour la release tout début juin.
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Il est une heure. J’ai bien bloqué un peu sur YouTube, ce n’est pas bien grave. Ça me fait souvent rire quand je suis high de voir des trucs qui sont pourtant sérieux.
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Si je passe du temps sur Spotify, je ne sais vraiment pas ce que je vais faire avec les pochettes. Je risque de poster plusieurs fois la même, c’est non seulement redondant, mais en plus cela n’intéresse personne de revoir toujours les mêmes choses. Je ne sais pas à vrai dire. Sans parler de la musique électronique que j’écoute beaucoup mine de rien. Je ne sais donc pas ce que je vais faire. Je pourrais faire une playlist par jour sinon, ce genre de délire. Enfin je suis en gros high de fin de soirée, donc il m’est impossible de me décider pour quoi que ce soit.
Mais j’essaie de me faire plaisir avant tout, les jours sombres s’amoncèlent avec l’âge et la maladie. Mardi, c’est dentiste à Cognac en plus, histoire de me sentir mal chez la petite famille. Je peux me laisser aller de toute manière quand je ne suis pas dans ce présent-là qui n’existe pourtant pas. Donc je peux babiller n’importe quoi dans mon coin sur quoi faire de mes discothèques. Au moins pendant ce temps, j’écoute de la musique. Là c’est un shuffle de tout Spotify, il y a à boire et à manger.
Il est presque deux heures et je suis fatigué. Avec un peu de chance, je vais me faire une vraie nuit. Presque comme la nuit dernière. Je sais que je vais m’endormir, mais pour combien de temps. On va dire que l’on s’en fiche aussi. On se fiche de tout ou presque. Il ne reste que la famille qui est importante et je suis avec elle le plus souvent possible. Même si l’on ne peut se voir que peu, pour cause de multiples contraintes.
Mais je prends tellement mon pied ce soir, la musique est toujours bonne, des dizaines de milliers de morceaux. Mais je m’endors presque sur mon fauteuil, tout affaissé. Je suis bon pour aller au lit, même si l’effort du rituel m’ennuie. Je peux faire les choses en musique sinon c’est une bonne idée.
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