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Je me lève à dix heures, j’ai bien dormi, les rêves moyens, mais je peux passer outre, le chat qui a miaulé à un moment, je ne sais pas si c’était bien avant que je me lève ou pas, je ne m’en souviens pas. Quoi qu’il en soit, la nuit a été assez longue, je suis tranquille, je n’ai qu’à acheter de l’eau à la supérette, et du Coca sans sucre. Peut-être un Monster ou deux si cela a été livré, mais je n’y crois pas trop. La supérette sera mieux de toute manière. Tant pis si je ne trouve pas exactement ce que je désire, je m’en fiche un peu.
Je vais me laver les cheveux aujourd’hui, ils sont sales, suffisamment pour que cela m’ennuie.
Avant quoi que ce soit, je veux dire après avoir commencé à boire directement du Coca d’hier, je fume un bout de WW, une demi-heure après mon réveil. Je n’arrête pas le progrès. Mais je suis tellement d’une humeur triste en ce moment, c’est par vagues, je pense à la chatte, au chat, ça me rend triste aisément pour un bon moment à chaque fois. Je m’inquiète pour les choses à venir, les plantes qui n’en peuvent plus de pousser sans fleurir, ce qui est fort étrange. Il faudra les cacher pour le deux juin avec la bonne femme qui vient pour l’isolation. Et fin juin, dans un mois, aller chez mes parents, ce qui sera compliqué, comme ce sera compliqué avec le gars des chats par exemple. Je ne compte rien cacher, je le pousse hors de la chambre, il n’aura pas à y rentrer. Si il y va, il sera fautif et je me débrouillerai avec lui si jamais cela fait des ennuis de trouver de la weed chez moi, voire deux plants qui ne sont pas encore terminés. C’est ce qui me fait le plus peur.
J’ai encore une boîte de microdosing de truffes, je viens de prendre un gramme, pas plus, je ne cherche pas à être spécialement high. Cela me reposera un peu l’esprit et le corps. Je pourrai faire mes courses un peu dans le coton, certes high, mais relaxé. Je manque de relaxation. Pourtant, j’ai du temps. Je me demande si je ne me mettrais pas à une forme de méditation, que j’inventerai moi-même, je ne fais pas confiance à ce que les textes racontent. Chaque individu est spécial. Les règles, lorsqu’il s’agit du cerveau, sont compliquées.
Je vais à la supérette, je suis bien high, mais la truffe détend tellement bien. J’en prends un deuxième gramme en rentrant. Cela s’est bien passé dans le magasin, j’ai ce qu’il faut en plus. Je n’avais pas l’air trop défoncé je pense, même si je l’étais vraiment. Oh la la, je me sens super bien maintenant. Je bois un Monster, je traîne sur Twitter mais je le ferme rapidement, rien à foutre de ce qui se passe dans le monde, de toute manière c’est révoltant à chaque fois. J’écoute de la musique électronique bien agréable, sans être mortel non plus, mais Techno quand même. Je mets mon casque filaire pour profiter du Lossless qui est quand même primordial quand on écoute avec attention de la musique. Je pense à Lucile avec sa Hi-Fi de l’espace, je pense à ma Hi-Fi chez mes parents, elle me reviendra bizarrement à un moment, c’est étrange. C’est vrai que c’est du matos qui dure des dizaines d’années, pas comme les choses aujourd’hui. La Hi-Fi, c’est quelque chose de vraiment intéressant. J’ai laissé tomber, parce que de toute manière en appartement, petit de surcroît, on ne peut pas profiter pleinement de la Hi-Fi et cela fait chier les voisins en plus.
La vache, comme je me sens bien. Le combo weed puissante et un fond de truffes fait des merveilles, je suis de plus en plus excité par les choses de la musique et du texte. La WW, cela donne la pèche au cerveau, cela ne donne pas envie de dormir, ce qui est formidable pour de la weed. Beaucoup de variétés assomment tout simplement le fumeur, collé au canapé à bloquer. La WW donne envie, envie de tout.
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Sun Crow — Quest for Oblivion (2020)
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Je ne prendrai pas de weed pour aller chez mes parents, mais je prendrais du microdosage de truffes, pour en prendre deux grammes par jour pendant cette semaine chez mes parents. Cela devrait bien aider pour tenir le coup hors de chez moi si longtemps et sans weed. Je vais faire ça, ou emporter de la weed. Je ne peux pas passer une semaine sans être high. Ils vendent sur le site d’Amsterdam des petites sacoches qui empêchent les odeurs de weed, pour ne pas se faire gauler par les keufs qui pourraient aléatoirement être présent lors de mon voyage. Je pense que je récolte ma WW en cours demain, ce sera bien, un dimanche, tranquille, bien high, à enlever les feuilles et faire sécher les fleurs dans le carton qui marche très bien pour sécher le tout, sur des fils tendus dedans. Avec un autre carton comme capuchon pour éviter la lumière. Cela me donnera une meilleure idée de la situation de quantité de weed que j’ai sous la main pour aller jusqu’à 20 août je pense. Ça fait long quand même. Il faudra des truffes, cela coûte cher, mais cela fonctionne plutôt bien pour une assez courte période. Je pense que je ne suis pas certain de tout finir la weed, cela dépend vraiment des deux Blueberry en cours qui font n’importe quoi à faire des arbres géants au lieu de se mettre aux fleurs. Je vais mettre la lumière spéciale floraison pour l’obliger à faire ses têtes. Voilà qui est fait. J’ai de bonnes idées qui me viennent. J’ai pris un troisième gramme de truffes, normalement, je n’ai pas besoin de plus pour une détente d’une journée, sans non plus que ce soit puissant sur le cerveau, cela calme surtout. Et cela ne fait pas dormir non plus. Bref, je sais quoi faire pour les prochains temps avec la weed et les truffes.
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C’est tellement bien de ne plus avoir de relation qu’avec la petite famille, la famille de sang et Lucile. Je ne parle à personne d’autre. Je m’efface pour que tout le monde m’oublie à jamais, sauf les personnes que j’ai citées. Je n’ai pas besoin de plus de relations sociales, cela me suffit amplement.
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Ah, un café bien chaud et bien bon. Je suis encore dans mon matin. Bien que fasse des cafés la nuit aussi. Mais le matin, ou disons bientôt 15 heures, c’est encore mieux. Je me rends compte que je me fais bien chier pour changer les choses, que tout soit meilleur dans mes affaires etc. J’ai géré mon nouvel hébergement ce matin. Je fais diverses choses, j’essaie de récupérer un vieux mail Google des années 2000, mais je n’ai plus le domaine avec l’email de récupération requis par Google, je l’ai dans l’os. Tant pis.
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In the Woods… — Diversum (2022)
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Je fais la vaisselle entière, quelle motivation. Ensuite je prépare des pâtes, parce que cela fait plusieurs jours que je n’en ai pas mangées. Elles sont en train de cuire, dans quatre minutes, ce sera prêt. Je n’ai rien à faire de si cours tout de suite. Il faudra changer la résistance de la vape probablement peu après le repas.
Je bloque un moment, je pense que je vais aller faire la sieste, le disque se termine et je ne l’aime pas trop je crois, mais je n’en suis pas certain. C’est du Prog, mais probablement trop kitsch pour moi, je ne sais pas, pour le moment, je ne le sens pas. Déjà l’artiste que j’ai abandonné plus tôt, je n’accrochais pas.
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Je vais faire la sieste digestive, mais en fait je suis encore assez plein d’énergie pour faire des choses, écouter d’autres disques, organiser mes affaires, prendre ma douche… J’en ai profité pour récolter et faire sécher le nouveau plant de WW, qui est petit mais bien fourni, je m’attendais à pire. J’écoute un album plus ancien que je connais un peu. On verra si c’est seulement le dernier disque où je n’accroche pas ou bien si je n’aime plus du tout le groupe. Mais on dirait que la musique me correspond mieux dans ce vieux disque.
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In the Woods — Pure (2016)
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Ils se définissent par Art Rock / Prog Rock. Pourquoi pas après tout. Cela m’en a tout l’air. Je sens la weed à dix bornes après avoir récolté, la résine sur les doigts ne part pas facilement.
Bref, je pense que je vais prendre une bonne douche complète, avec les cheveux propres et tout. Je vais faire ça tranquillement, sans me presser, profiter de l’eau très chaude, même si je n’ai pas assez de pression et que je ne fais rien pour régler ce problème. Plus tard, pour l’instant douche. La douche n’a pas posé de problème, j’y arrive bien maintenant à me laver, même les cheveux sans souffrir d’angoisse. C’est une amélioration quand même. Je haïssais vraiment la douche, sans pour autant sentir le crade, ce qui est la sainteté en moi comme ils disaient.
Le disque passe bien quand même, il faut dire que j’ai ajouté une couche de weed après la douche, histoire de bien continuer la fin de journée, je me rends compte que la journée n’est pas terminée, il n’est que 18h30 en gros, les gens sont encore dehors. Je ne le sais pas parce que j’ai fermé le rideau, c’était couvert de toute manière, donc je n’ai pas vu de gens en passant. Avant, mon bureau était à 45° de différence et j’étais contre le coin du mur. J’avais une vue intéressante. Mais plus maintenant. C’est le tribunal, un angle en arrière qui rejoint le quartier de la nuit de ma petite ville, dans laquelle je vis. À part les cons de pigeons, il n’y a rien à voir.
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Oulah comme j’ai galéré, ma machine à vape, elles sont toujours super difficile à gérer. Bref, dans tout le tas de pièces, j’ai mis un moment à tout remonter et à perdre tout le liquide que je venais de mettre avec une nouvelle résistance, parce que la mienne était morte.
Ensuite, j’ai bien bloqué, j’ai fumé une cigarette roulée avec un café vers minuit. Il est déjà deux heures, j’ai bien voyagé sur tout un tas de choses, mais surtout de la musique. Que de la musique pratiquement en fait. Je prends mes médicaments de la nuit, je devrais être fatigué dans peu de temps. En même temps, je fume un peu, donc je profite et la fatigue arrivera ensuite. Mais je n’ai pas envie de me coucher tout de suite, j’ai envie d’écouter encore plus de musique et m’occuper plus de texte. J’ai regardé un film intéressant sinon ce soir, j’ai déjà oublié le nom, ce n’est pas mon truc le cinéma. Je suis un spectateur ultra passif. Je ne retiens jamais rien. Ce n’est pas une question de mémoire parce que ma mémoire sur la musique fonctionne bien quand même. J’ai juste un désintérêt pour le cinéma ou les séries, parfois on tombe sur une bonne production, rarement, mais en cherchant un peu, ça le fait bien.
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TOOL — 10,000 Days (2006)
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Un classique.
L’antidépresseur me massacre bien, je ne le prends qu’au moment de dormir d’habitude. Donc je ne ressens rien. Mais quand je le prends au milieu de la nuit sans me coucher, alors je voyage encore plus.
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